Style Napoléon III / Ref.10776

"L'Escargot rémois" d'Alfred Lefebvre (1845-1916), rare poêle en fonte émaillée

Dimensions
Largeur : 98cm
Hauteur: 56cm
Profondeur : 52cm

Époque et provenance:
Vers 1890.
Signé : "Alfred Lefebvre, constructeur à Reims Marne".

Statut:
En très bon état. Très légers éclats dans l'émail. Petits manques.

Rare et exceptionnel poêle ancien en fonte de fer émaillée, « l'Escargot rémois », représentant un important escargot se déplaçant sur une large feuille. D’une superbe polychromie, ce poêle fut réalisé vers 1890. Il est mentionné en 1892 par la Société d’agriculture, des sciences et des arts de Marne, qui décerne une médaille d’or à son concepteur, Alfred Lefebvre. Au début du XXe siècle, l’Escargot rémois est encore commercialisé par un fabricant parisien, G. Duhayon.

Le poêle que nous présentons porte la marque de Alfred Lefebvre, une personnalité de la ville de Reims. Constructeur d'appareils de chauffage et d’hydrothérapie, dont l'atelier était situé 80, place Drouet-d'Erlon à Reims, il est aussi notamment connu pour avoir réuni une très importante collection de plaques de cheminées anciennes.

Né à Trépail en 1845 d’une famille très modeste, Alfred Lefèbvre était un petit ouvrier fumiste, soit un spécialiste du chauffage, de l’installation et de l’entretien des cheminées. Dans les années 1880, il gagne cependant une renommée si importante qu’il est a son compte comme constructeur d’appareils de chauffage et d’hydrothérapie. Sa boutique, dans l’immeuble cossu du 80, place Drouet d’Erlon à Reims, est une attraction de la ville. Il y crée des poêles originaux, dont « l’Escargot Rémois », le « Poêle Fulgore », et le « Malgré tout ».

Alfred Lefèbvre a réalisé le système de chauffage de nombreux bâtiments de Reims : l’Hôpital général, l’établissement des bains, et pour de nombreux commerçants dont les restaurants. Proposant des services d’une grande qualité, ses systèmes étaient garantis pour dix-huit ans.

Sa collection de plaques de cheminées ornait la boutique de la place Drouet d’Erlon, qui était une véritable attraction et une curiosité de la ville. Il avait réunit environs 310 plaques de cheminées anciennes provenant de la région, dont 76 furent montrées à l’Exposition Rétrospective du palais archiépiscopal de Reims en 1895. A la dispersion de ses biens, ces plaques sont entrées dans les Musées de France et de Belgique.

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