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Souvent confondus, ou utilisés de façon équivalente, le, le style Louis XV et les ornements Rocaille peuvent en effet désigner les mêmes objets. Cependant, le style Rococo se développe dans l’Europe entière, tandis que le style Louis XV et les ornements Rocaille concernent la France.

 

 

 

On parle en France d’ornements Rocaille pour qualifier les décorations mouvementées, agrémentées de coquillages et de végétaux. C’est au XIXe siècle que le terme « Rococo » est inventé, contraction de Rocaille et de l’italien Baroco pour qualifier ironiquement la fin du style Baroque .

 

 

 

En effet, le style « Rococo » est le nom qui fut donné à la dernière évolution du style Baroque, entre 1730 et 1758. Baroque à l’extrême, le Rococo exubérant concerne en particulier l’architecture de l’Italie et de la Prusse de Frédéric II, où l’on parle de rococo frédéricien. Le Château de Sanssouci à Potsdam en est un exemple éloquent. La France connaît également quelques réalisations architecturales, comme la Place de Nancy où l’on peut admirer les ferronneries de Jean Lamour, mais en moindre mesure.

 

 

 

Cette dernière évolution du Baroque coïncide en France avec la fin du règne de Louis XIV et la Régence . Ainsi, le style Régence et surtout le style Louis XV assouplissent les lignes, utilisent des courbes et contre-courbes, ainsi que l’ornement « Rocaille ». En somme, l’ornement Rocaille fait partie du vocabulaire du style Louis XV et du style Régence , et concerne en particulier les arts décoratifs.

 

 

 

Les ornemanistes Gille-Marie Oppenord, Juste-Aurèle Meissonnier, Nicolas Pineau utilisent des motifs Rocaille dans leurs décorations, privilégiant l’asymétrie et la fantaisie. Ces motifs envahissent la décoration des objets tels que vases, chenets, services de porcelaine, ainsi que la décoration des lambris et trumeaux , et des cheminées.

 

 

 

Vers 1760, le « Rococo » lasse et on voit poindre le style Néo-Classique , retour à des formes ordonnées inspirées de l’Antiquité. La légèreté et la féerie qui caractérise la Régence et le règne de Louis XV continue cependant de faire rêver au XIXe siècle, si bien que tout le long de celui-ci on continue de fabriquer des objets de style Rococo ou néo-Rococo.

 

Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff, Salle de musique du Château de Sanssouci, vers 1745, Potsdam, Allemagne.
Jean Lamour, Porte de la place Stanislas, 1755, Nancy.
Vase monté de bronze doré, 1743, Château de Versailles.
François-Xavier Habermann, Projet de cheminée et trumeau, Musée du Louvre, Paris.
Jacques Caffiéri, Chenet « La poule », vers 1735, Musée des Arts Décoratifs, Paris.
Nicolas Pineau, projets de cheminées, 1e moitié du XVIIIe siècle, Musée des Arts Décoratifs, Paris.
Nicolas Pineau, projet de cheminée pour l’Hôtel Mazarin, 1740, Musée des Arts Décoratifs, Paris.
Attribué à Jacques Caffiéri, paire de bras de lumière provenant du château de Colorno, vers 1750, Musée du Louvre, Paris.
Jacques Nicolas Roëttiers, Surtout de table du prince de Condé, 1736, Musée du Louvre, Paris.
Paire de vases cornets et pendule néo-rococo, vers 1850, Musée Adrien Dubouché, Limoges.
Alphonse Giroux, Encrier néo-rococo, Album Giroux, vers 1860, Musée des Arts Décoratifs, Paris.
Console de style néo-rococo, époque Napoléon III, Getty Image.