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Le style Louis XV s’inscrit dans la continuité du style Régence et accentue le mouvement de libération des formes. Les riches demeures sont conçues dans un souci de commodité, déjà présent sous la Régence, et les appartements privés voient leur surface réduite davantage.

Rompant définitivement avec les sources antiques ou classiques, cette époque invente un répertoire ornemental résolument novateur et inédit : le rocaille appelé également "rococo". Tout est basé sur des lignes très contournées et sinueuses, l’asymétrie est le maître mot de cette période. Dans la décoration intérieure, la couleur, les miroirs, les grands plafonds blancs ornés d’une rosace centrale deviennent les éléments à la mode. Le peintre François Boucher est le symbole de ce nouveau style, où la galanterie l’emporte sur le grandiose.

C'est de 1730 à 1735 que le rocaille s'épanouit dans les intérieurs parisiens pour y être délaissé dès 1745-1750. Le rocaille se définit par l'emploi systématique de la courbe, l'excès d'ornements et surtout l'asymétrie qui va jusqu'à la déformation des éléments naturels.

Voltaire, suivi d'autres penseurs, condamne le rocaille et critique ces amas ridicules de coquilles, de dragons et de palmiers. Dès 1740-1745, le rocaille se symétrise : les formes générales et les ornements restent les mêmes mais ils sont disposés de manière symétrique, le décor est tempéré. On emploie alors des pieds en rouleaux, cartels centraux, guirlandes de fleurs et toujours des coquillages asymétriques, rocailles et fleurs d'eau.

Le début du style Néo-Classique se fait sentir dès les années 1750, avec les voyages du Marquis de Marigny, de Soufflot et Cochin en Italie (1748-1750), l'excavation de Pompéï (1748), et la fameuse Supplique aux Orfèvres de Cochin en 1754 qui dénoncait cet amoncellement de "rocailles" (1754). Ainsi naissait un juste équilibre entre le rocaille et le classicisme antiquisant, apparaissent alors des ornements néoclassiques : noeuds de ruban, vases fleuris, guirlandes pendantes disposés dans une puissante symétrie.

 

Tous les objets de style Louis XV de la Galerie Marc Maison sont visibles en suivant ce lien.

 

  • Photo 1 : Portrait en pied de la Marquise de Pompadour, Maurice Quentin de La Tour. 1748-1755. Pastel. Musée du Louvre, Paris. INV27614. © Musée du Louvre.
  • Photo 2 : Commode attribuée à Caffieri. Faisait partie à l’origine de la collection du Hamilton Palace.
  • Photo 3 : Fauteuil recouvert de tapisserie de Beauvais dont les sujets sont tirés des fables de la Fontaine.
  • Photo 4 : Projet de cheminée. Dessin. Nicolas Pineau. Vers 1730-1735. Musée des Arts Décoratifs, Paris. Inv. CD 1686. © Musée des Arts Décoratifs.
  • Photo 5 : Bras de lumière à trois branches. Dessin. Dominique Pineau. Vers 1730-1740. Musée des Arts Décoratifs, Paris. Inv. CD 1695. © Musée des Arts Décoratifs.
  • Photo 6 : Soupière sur son plateau. Juste-Aurèle Meissonnier, dessin. Pierre-François Bonnestrenne, orfèvre. Vers 1735-1740. Cleveland Museum of Art. © Cleveland Museum of Art.
  • Photo 7 : Le Déjeuner. François Boucher. 1739. Musée du Louvre, Paris. R.F. 926. © Musée du Louvre.
  • Photo 8 : Jardin de « la Fontaine » à Nîmes. Réalisé à partir de 1745 sur un projet de Jacques Philippe Mareschal, ingénieur militaire du roi Louis XV et directeur des fortifications du Languedoc. Les prémices du retour au classicisme
  • Photo 9 : Salon ovale, Hôtel de Soubise. Germain Boffrand, architecte. Peintures de Charles-Joseph Natoire. 1735-1740.
Portrait en pied de la Marquise de Pompadour, Maurice Quentin de La Tour. 1748-1755. Pastel. Musée du Louvre, Paris. INV27614. © Musée du Louvre.
Commode attribuée à Caffieri. Faisait partie à l’origine de la collection du Hamilton Palace.
Fauteuil recouvert de tapisserie de Beauvais dont les sujets sont tirés des fables de la Fontaine.
Projet de cheminée. Dessin. Nicolas Pineau. Vers 1730-1735. Musée des Arts Décoratifs, Paris. Inv. CD 1686. © Musée des Arts Décoratifs.
Bras de lumière à trois branches. Dessin. Dominique Pineau. Vers 1730-1740. Musée des Arts Décoratifs, Paris. Inv. CD 1695. © Musée des Arts Décoratifs.
Soupière sur son plateau. Juste-Aurèle Meissonnier, dessin. Pierre-François Bonnestrenne, orfèvre. Vers 1735-1740. Cleveland Museum of Art. © Cleveland Museum
Le Déjeuner. François Boucher. 1739. Musée du Louvre, Paris. R.F. 926. © Musée du Louvre.
Jardin de « la Fontaine » à Nîmes. Réalisé à partir de 1745 sur un projet de Jacques Philippe Mareschal
Salon ovale, Hôtel de Soubise. Germain Boffrand, architecte. Peintures de Charles-Joseph Natoire. 1735-1740.