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Style Louis XVI / Ref.12311

Collin-Wagner - Horloge d’édifice du XVIIIe siècle revisitée dans la seconde moitié du XIXe siècle

Dimensions

Profondeur : 13cm
Diameter: 148cm

Époque et provenance:
France, XVIIIe et XIXe siècles

Cette horloge d’édifice en bois a été réalisée à la fin du XVIIIe siècle par l'entreprise J. Bernard Henri WAGNER. Elle reprend pour son cadre le même décor de tore de feuilles de laurier vu sur celui de l’horloge de la cour de marbre du château de Versailles en pierre dorée, réalisée en 1769 par Pépin, sous la direction de Leroy, horloger du roi. Il s’agit d’un des seuls éléments conservé de l’horloge d’origine réalisée sous Louis XV, le cadran ainsi que le mécanisme ayant été changés au cours du XIXe siècle pour lui donner son style Néo-Louis XIV actuel.
Curieusement, notre horloge ne semble pas avoir possédé de fond plein lors de sa création au XVIIIe siècle puisque l’on constate à l’arrière, sous le cadran actuel, la présence d’un autre cadran en bois ajouré affichant les chiffres romains des heures. Cette particularité fait de notre horloge une réalisation rare de cette période. Restaurée au cours du XIXe siècle, ce cadran de bois ajouré à été caché par l’apposition d’un cadran en tôle de zinc sur lequel les chiffres ont été peints ainsi que le nom de l’entreprise modifié en « Collin Wagner » en 1852.
En effet, cette maison de fabrication d’horloge d’édifice a été créée en 1790 à Paris par J. Bernard-Henri WAGNER, parfois appelé « Wagner oncle ». Il est rejoint quelques années plus tard par son neveu Bernard-Henri Wagner qui reprend l’entreprise et la diversifie en fabricant des machines diverses et variées comme des compteurs, des métronomes ou encore des girouettes. Récompensée par des médailles d’argent à chaque expositions des produits de l’industrie française, le rapporteur de celle de 1844 dit de l’entreprise que « Le nom de Wagner est à la grosse horlogerie ce que les noms de Berthoud, de Breguet sont à l’horlogerie de précision ». C’est en 1852, trois ans avant sa mort, que Bernard-Henri Wagner cède l’entreprise à Armand-François Collin, qui devient à son tour l’un des horlogers les plus en vue sur la place de Paris. Récompensé aux expositions universelles de 1855, 1860, 1867, 1875 et 1878, il obtient aussi en 1881 une médaille d’or à l’exposition internationale d’électricité. En 1867, il réalise une horloge pour la cathédrale Notre-Dame de Paris. Son mécanisme de plus de deux mètres, disparu dans le dramatique incendie du 15 avril 2019, permettait de donner l’heure sur quatre cadrans posés dans des lucarnes de toit en chiens-assis dans le transept. C’est aussi à lui que l’on doit de nombreuses autres horloges d’édifice à Paris notamment celles des églises Saint-Germain-l’Auxerrois et Saint-Augustin, celle de la basilique Sainte-Clotilde ou encore des mairies du IVe, XIe et XIIe arrondissements.
L’entreprise fut à nouveau cédée en 1884 à Château Frères et Cie et perdurera jusqu’en 1935, soit 145 ans après sa création en 1790.