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Style Néo-Renaissance / Ref.0963

Exceptionnel vitrail historique signé Lorin daté de 1882.

Dimensions
Largeur : 113cm
Hauteur: 223cm

Époque et provenance:
Château des Ollières, Nice, 1882

Statut:
Parfait état.

Délimité par une bordure décorée d’entrelacs et de fleurs, ce panneau présente deux personnages en pied se détachant sur un paysage et encadrés par une architecture.
Les deux personnages sont habillés selon la mode vestimentaire de la Renaissance, revu selon la fantaisie de l’artiste. L’homme porte un costume qui répond aux canons en vigueur sous François Ier : une chemise blanche plissée est glissée sous un pourpoint rouge décolleté, aux larges manches à crevés qui laissent apparaître la chemise. Par-dessus cet ensemble il arbore un surcot orné de riches applications dorées. Le tout découvre des bas bicolores agrémentés de rubans rouges. Il porte en outre un bonnet et un large chapeau à bords plats. Sa barbe taillée en carrée rappelle bien les portraits des puissants de l’époque : François Ier, Charles Quint ou encore Henri VIII d’Angleterre. L’artiste a su conférer de la dignité à ce personnage grâce à cette allure imposante, et il a accentué cet aspect avec des attributs officiels : en effet il porte dans sa main gauche un rouleau de parchemin et dans sa main droite un bâton fleurdelisé, signe d’une haute fonction dans l’Etat.
La dame est vêtue d’une longue robe retombant souplement. Sa tenue obéit plutôt à la mode italienne de cette même époque : de teinte rouge, elle est passée sur une chemise blanche plissée. Les bras sont ornées de manchettes différentes qui laissent dépasser la chemise en bouffant. La taille est ceinte d’un ruban orfévré auquel est attaché une bourse verte. Arborant colliers et éventail (ou éventoirs à l’époque), la dame est coiffé d’un somptueux chapeau violacé, orné un bijou et de trois plumes.
Derrière, un château perché sur un piton rocheux se détache sur un fond de ciel bleu. Les personnages se présentent devant une architecture de fantaisie, sorte de porte d’apparat de style Renaissance. Le fronton à enroulement enserre une tête de lion retenant entre ses mâchoires des rinceaux et des guirlandes. Ce mascaron est surmonté de deux anges lisant, et d’une coupe de fruits. Les deux personnages reposent sur un socle qui imite en trompe l’œil une frise architecturée où deux putti assis sur des cornes d’abondance tiennent une guirlande de fleurs et de fruits. Au centre, un écusson met en valeur des initiales or sur fond bleu. On peut y voir un U et un E entrelacés. Ce chiffre est accompagné de la devise « Vite et Bien » et il est surmonté de deux triples foudres.
Le peintre cartonnier se nomme Julian.

Ce vitrail de style Néo-Renaissance a été réalisé suivant plusieurs techniques : le verre est peint avec des émaux, parfois le verre est doublé et émaillé sur les deux faces, créant ainsi des effets de profondeur ( voir les manches bouffantes de l’homme). Mais on trouve également du verre émaillé d’un côté et gravé à l’acide de l’autre côté (voir le détail du collier de la châtelaine). Certains détails autour des personnages centraux, ils ont probablement été créés au pochoir. Cette pièce est représentative de la haute qualité à laquelle étaient parvenus les artistes de l’époque, dans leur capacité à représenter la finesse des détails, le velouté des chairs, le rendu des textures des étoffes (on distingue bien ici le velours de la robe de la dame et la soierie des vêtements de l’homme). Surtout, le raffinement extrème dans le travail de la lumière et des couleurs apparente cette pièce aux meilleures réalisations de l’époque.
Ce vitrail se trouvait dans une propriété niçoise, le château des Ollières.
A l’heure actuelle, nous poursuivons nos recherches pour identifier précisément les conditions d’aménagement de ce vitrail au château des Ollières. En effet, selon des pièces d’archives gracieusement fournies par l’actuelle Maison Lorin, nous savons que la commande a été passée par un haut responsable de l'Etat, M. Usquin, en 1882.