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Style Japonisme / Ref.6100

Gabriel VIARDOT – Cheminée japonisante en bois sculpté, vers 1880

Dimensions
Largeur 180cm
Hauteur 265cm
Profondeur : 44cm

Époque et provenance:
France, en l'état

Sculpteur sur bois de talent, Gabriel Viardot ouvre en 1853 une fabrique et un magasin de meubles à Paris. Dans les années 1870, il décide de se consacrer au mobilier japonisant. Participant aux nombreuses expositions qui marquent la scène artistique de la seconde moitié du XIXe siècle, chacune de ses contributions est couronnée de succès. C’est ainsi qu’il remporte une médaille d’argent aux Expositions universelles de 1878, 1885 et 1889, puis une médaille d’or à l’Exposition universelle de 1900. Avec 261,5 cm de hauteur pour 160,5 cm de largeur, cette cheminée compte parmi les réalisations les plus imposantes de l’ébéniste. Le dessin de notre cheminée est particulièrement original en ce qu’il repose sur la superposition complémentaire d’un miroir circulaire et d’un foyer rectangulaire. Techniquement et artistiquement, l’élaboration d’une telle pièce est un tour de force.

Les jambages sont chacun ornés d’un dragon rampant dont les têtes menaçantes sont tournées vers l’extérieur. Leurs corps contorsionnés dessinent un « S » et leurs griffes sont solidement ancrées dans le bois. Le linteau est richement orné de motifs décoratifs géométriques typiques de l’esthétique japonisante et présente un médaillon décoré de fleurs en son centre. Évoquant les toitures en surplomb des temples japonais, les extrémités débordantes du linteau sont légèrement recourbées vers l’intérieur.

La partie supérieure de la cheminée est singulièrement complexe. Au centre, une structure secondaire reproduit le même profil échancré que le linteau et Viardot y adjoint des écoinçons ajourés d’une grande finesse. Au sommet de cette architecture évoquant une pagode, un dragon à la gueule entr’ouverte surplombe la composition d’un air menaçant. L’utilisation de sycomore teinté permet un haut degré de finition, particulièrement appréciable dans le traitement des musculatures et des détails. En retrait, dos au mur, un imposant miroir circulaire définit l’équilibre visuel de l’ensemble. Les traverses de bois dont il est barré sont un prétexte à l’ornement : ainsi segmentées, les différentes zones du miroir servent de toile de fond changeante à cette fantaisie japonisante où se mêlent plantes et formes géométriques abstraites.

En 1887, la Revue des Arts Décoratifs fait l’éloge de la production de Gabriel Viardot : « Inspirés des arts chinois et japonais, ces meubles, adaptés aux usages européens, sont bien supérieurs, comme facture, aux meubles d’origine, qui n’ont le plus souvent qu’un intérêt décoratif, et dont les assemblages sont presque toujours défectueux ; cette adaptation est très intéressante, car M. Viardot sait donner à ses meubles un cachet spécial, tout en conservant le style asiatique. »
Ne comportant pas de miroir, la cheminée attribuée à Gabriel Viardot passée en vente à New-York en 2013 (vente Christie’s, New-York, 18 avril 2013, lot 13) présente un dessin et un traitement des détails particulièrement proches de notre exemplaire.

Prix: sur demande

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