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Style Louis XIV / Ref.11262

Belle plaque de cheminée ancienne aux armes de Pénancoët de Kéroualle

Dimensions
Largeur : 85cm
Hauteur: 86cm

Époque et provenance:
XVIIème siècle, France

Réalisée après 1684, cette plaque de cheminée siècle représente les armoiries de Louise-Renée de Penancoët de Kéroualle, baronne de Petersfield, comtesse de Fareham, duchesse de Portsmouth. Deux lévriers encadrent un losange fascé d'argent et d'azur de six pièces et surmonté d'une couronne ducale. La pointe du losange repose sur un mascaron d’homme barbu et couronné d’où émanent des rinceaux feuillagés. Le travail de sculpture est délicat et vigoureux. La composition de cette plaque est très animée par la sculpture à fort relief et par le fait que quelques motifs décoratifs tels les queues des lévriers et les rinceaux végétaux, « débordent » de leur cadre, s’étirant sur les côtés et la partie basse de la plaque de cheminée.

Louise-Renée (1649- 1734) fut la maîtresse de Charles II d’Angleterre pendant une quinzaine d’années, mais elle fut également l’agent secret du roi de France Louis XIV. Saint-Evremond a dit : « le ruban de soie qui serrait la taille de Melle Keroualle unit la France et l’Angleterre ». Originaire de Bretagne, elle passa une enfance modeste au château familial de Keroual en Guilders. Remarquée par le duc de Beaufort, grand maître de navigation, ce dernier lui fit vainement la cour, s’engageant même à ce qu’elle devienne la demoiselle d’honneur de Madame, la duchesse d’Orléans et la belle-sœur de Louis XIV. La promesse du duc sera tenue post-mortem. En effet, en 1668, Louise-Renée arrive à Versailles pour se mettre au service de Madame, qui est également la sœur de Charles II, roi d’Angleterre. Louis XIV juge que Louise-Renée lui sera diplomatiquement utile. Ainsi, en 1670, elle embarque pour l’Angleterre en tant que dame d’honneur de Madame, qui rend visite à son frère. Charles II a peu de sympathie pour la France, encore moins pour le roi, en revanche, il apprécit la compagnie des dames ce que Louis XIV n’est pas sans ignorer. La réception du château de Douvres en l’honneur de Madame est somptueuse, et Louise-Renée a attirée la curiosité de Charles II. La signature du Traité de Douvres rapproche les deux royaumes : Charles II se convertit au catholicisme et fournit des troupes, en échange de quoi Louis XIV lui verse la somme de deux millions de couronnes. En remerciement des cadeaux reçus, Madame offre un bijou à son frère et c’est Louis-Renée qui doit lui remettre ; posant sa main sur la jeune fille, il se serait exclamé : « Voilà le seul bijou que je désire ! ». A peine rentrée à Versailles, Louis XIV renvoit Louis-Renée à Londres où elle est attendue.
Louise-Renée est logée dans un immense appartement du palais de Whitehall où chaque soir le roi d’Angleterre lui rend visite. Elle est officiellement nommée demoiselle d’honneur de la reine d’Angleterre en 1671. Louis XIV est aussitôt informé par l’ambassadeur de France, que son agent a beaucoup de pouvoir sur son amant. En 1672, Louise-Renée donne naissance à Charles Lennox, duc de Richmond et se voit accorder une rente de 138 000 livres, titrée de duchesse de Portsmouth, comtesse de Fareham et baronne de Petersfield. L’influence de Louis-Renée perdura une quinzaine d’année jusqu’à la mort du roi Charles II en 1685. En 1684, à la demande de Charles II, Louis XIV la fait duchesse d’Aubigny et Pair de France. Cette même année, elle fait l’acquisition du château de Trémazan (Finistère) auquel elle joint les terres de Keroual. Louis-Renée mourut à Paris, rue des Saints-Pères le 14 novembre 1734, ayant perdu une partie de sa fortune.

Deux autres exemplaires de cette plaque sont conservés au musée d'Orléans et au musée du Berry à Bourges.

Voir l'ouvrage de Philippe Palasi ""Plaques de cheminées héraldiques"", p. 153, ainsi que celui d'Henri Carpentier ""Plaques de cheminées"", Tome premier, p. 306, pour un modèle similaire.

Prix: sur demande

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