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Louis LONATI, Paire de vasques à decors de tritons et de faunes, sur leurs socles d'origine

Cette jolie paire de vases provient de la demeure personnelle de Louis Lonati (au 16 rue alphonse Mairey, Dijon) classée à l'inventaire général des biens culturels. L'entrepreneur Louis Lonati, spécialiste du béton, et qui a participé à la construction de plusieurs immeubles à Dijon, construit sa villa en 1926. D'origine italienne, sa maison reprend des codes du style florentin avec une utilisation de matériaux modernes comme le béton, tout en mettant en place un décor Art Déco de son temps.

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Belle cheminée de style Louis XVI en marbre blanc de Carrare aux ornements de bronze

Cette superbe cheminée de style Louis XVI a été réalisée au XIXème siècle dans un beau marbre blanc de Carrare. Elle est ornée de bronzes sculptés. Des feuilles d’acanthe retombent en chandelle sur les jambages légèrement galbés parcourus dans leur partie inférieure d’un liseré de bronze enroulé. A leurs extrémités, deux rosettes naturalistes carrées, typiques du style Louis XVI, font honneur au goût pour les ornements inspirés par la nature. Le bandeau est quant à lui parcouru d’une frise de motifs végétaux à enroulements.

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Paire de grands vases en marbre aux décors de masques de théâtre

Paire de vases en marbre au décor sur le thème du théâtre antique réalisés en marbre au XXe siècle. Le sommet est décoré de rinceaux végétaux et d’une frise d’oves. Chaque côté comporte trois visages sculptés représentant un homme au turban encadré des deux masques de théâtre symbolisant la comédie et la tragédie. Le pourtour est sculpté de deux branches de vignes nouées par un ruban encadrées par deux moulures continues. Dessous sont suspendus des guirlandes auxquels sont accrochés des masques de théâtre antiques. Des instruments de musique sont représentés en légers reliefs à même le flanc. La partie inférieure des vases est ornée d’une frise de flèches. Ils reposent sur une base sculptées de divers motifs décoratifs.

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Lot de 25 m² de parquet en chêne

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Une pièce rare d’Emile GALLÉ, lune et fantaisie paysagère d’après Joseph Vernet

Cette pièce rare d’Emile Gallé, portant sa signature, est une création des années 1863-1877. L’intérieur du plat est orné d’une scène paysagère inspirée d’un tableau de Joseph Vernet, Le Rocher percé, diffusé par la gravure. Sa forme est originale. En relief, le rebord du plat circulaire reprend le motif du croissant de lune, symbolisé par un visage. Il s’agit d’une paréidolie (illusion d’optique), soit la propension à voir une forme identifiable dans un élément naturel (dans les nuages, sur la surface éclairée de la lune, dans un rocher...). Cette iconographie a des racines anciennes, les récits mythologiques associant volontiers la lune à un personnage masculin. La création de ce modèle de cadre lunaire revient à Gengoult Prouvé, qui travailla au service du père d’Emile Gallé, à la tête de l’entreprise familiale de verrerie que développe son fils dans les années 1870. Une feuille d’étude de la main de Gallé représentant une même pièce de forme lunaire avec un décor différent se trouve au musée d’Orsay, à Paris. Ce modèle servit également à la création de cendriers en verre soufflé, moulé et gravé à la roue, dits Clair de lune. Enfin, le musée national des Arts et Métiers conserve une œuvre identique, représentant Pierrot et Colombine, connue sous le titre La Lune rousse.

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Cheminée d'époque Louis XV en marbre Rouge Royal décorée de cartouches asymétriques

Cette cheminée d’époque Louis XV en marbre Rouge Royal a été exécutée dans la seconde moitié du xviiie siècle. Elle se caractérise par son riche décor de style rocaille. Le linteau s’organise autour d’un cartouche asymétrique entrelacé de feuillages. Il suit une courbe formant une accolade caractéristique de cette période. Les courbes et les contre-courbes sont soulignées de moulures. Les jambages sont surmontés de cartouches aux rebords irréguliers suivant une courbe en « S ». Plus bas, une seconde contre-courbe fait la transition avec la ligne du jambage inférieur, plus droite quoiqu’ évasée au niveau du socle.

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BACCARAT, Vase en cristal au décor néo-grec, vers 1867

Ce vase fut exécuté par la manufacture Baccarat, qui présenta un certain nombre de pièces au décor similaire lors de l’Exposition Universelle de 1867 ; il peut donc être daté de cette période. Fondée sous Louis XV, la manufacture de cristal française Baccarat fit montre de son excellence et de sa créativité aux Expositions Universelles tout au long du xixe siècle. Ce vase en cristal double couche gravé à l’acide adopte la forme d’un cratère, récipient dans lequel étaient mêlés le vin et l’eau avant le repas dans l’Antiquité grecque. Son décor, bleu sur fond blanc, s’inspire également de la Grèce antique : la panse est ornée d’une figure de jeune éphèbe jouant des cymbales et d’une femme, probablement une bacchante, dansant. Sous les anses se déploie un décor de rinceaux et de palmettes stylisé, tandis que la base et le col sont ornés de frises géométrisantes. Ces éléments sont rehaussés d’or. Le Chrysler Museum, à Norfolk (États-Unis) et le musée d’Orsay possèdent tous deux un vase néo-Grec en forme d’amphore exécuté par Baccarat vers 1867, dont les décors en cristal doublé bleu et blanc sont très similaires au nôtre.

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Cheminée de style Louis XV en marbre de Carrare décorée de coquilles feuillagées