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Maison des Bambous Alfred PERRET et Ernest VIBERT (attribué à) - Bureau plat japonisant à décor de nacre et d'ivoire

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Maison des Bambous Alfred PERRET et Ernest VIBERT (attribué à) - Bureau plat japonisant à décor de nacre et d'ivoire

Ce bureau d'inspiration extrême-orientale a été réalisé au XIXe siècle et sa réalisation est attribuée à la Maison des Bambous de Perret et Vibert. Le plateau façon feuille de parchemin et les cinq tiroirs sont gravés et incrustés de motifs floraux, d'oiseaux, d'insectes et de papillons en ivoire et nacre. La ceinture est soulignée de motifs chinois ajourés. Le piétement à entretoise est sculpté et terminé par des pieds griffes. Ce bureau japonisant est caractéristique de son époque et des créations de Perret et Vibert, les arts décoratifs de la fin du XIXè siècle témoignant d'un attrait renouvelé pour les créations extrême-orientales et s'amusant à détourner les codes de l'art japonais pour les appliquer à des meubles parfaitement occidentaux. La Maison des Bambous de Perret et Vibert est le lieu incontournable des amateurs d'objets japonisants à la fin du XIXè siècle. Alfred Perret fonde, en 1879 à Paris, une maison spécialisée dans la réalisation de meubles en bambous et vannerie de luxe, ainsi que dans l'importation d'objets authentiquement japonais à destination d'une clientèle aisée. L'entreprise se spécialise au début des années 1880 dans la fabrication de meubles en laque et en bois sculpté d'inspiration extrême-orientale. En 1886, elle est reprise par le fils d'Alfred Perret et par Ernest Vibert et devient "Perret et Vibert". Elle prendra le nom de "La Maison des Bambous" au début des années 1890.

Dimensions
Largeur : 147 cm
Hauteur: 80 cm
Profondeur : 75 cm

Rare paire de lions ailés, fonte de fer, époque XIXe siècle

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Rare paire de lions ailés, fonte de fer, époque XIXe siècle

Bien qu’appelés « griffons » par l’artiste et dans le catalogue de la fonderie, il s’agit plutôt d’une paire de lions ailés, comme l’atteste l’absence de becs d’oiseaux, en fonte de fer et réalisés par la fonderie Ducel ou Val d’Osne à la fin du XIXe siècle d’après un modèle d’Eugène-Louis Lequesne. Le Monde illustré, 18 juillet 1863, pp. 13-16. Conçus initialement pour faire partie du décor de l’actuel Musée de Picardie à Amiens dans le cadre du projet de décoration extérieure et intérieure du musée par l’architecte Arthur Diet, ces deux lions ailés, appelés « griffons », sont issus d’une commande passée en 1861 par Diet au sculpteur Eugène-Louis Lequesne. Dans une lettre de l’architecte du 31 décembre 1861 adressée à une commission, Diet précise que E. Lequesne : « en fera une esquisse mais à condition que ces animaux (soient faits) d'après l'antique. Si on voulait des animaux copiés sur nature il ne s'en mêlerait pas ». Le 8 février 1861, Lequesne soumettra son modèle qu’il exposera au Salon de 1863. Ces « griffons » sont donc dessinés par Lequesne d’après l’antique et seront intégrés au catalogue de la fonderie Ducel ou Val d’Osne à la fin du XIXe siècle. Très apprécié, ce modèle a été livré dans plusieurs pays au fil des commandes pour des monuments ou décors d’extérieur. On retrouve ce modèle dans deux catalogues de la fonderie : Catalogue Ducel Val d’Osne, Folio 405 – Planche 238, N° 10613 et N° 10613 bis. Eugène-Louis Lequesne (1815-1887) est un sculpteur français, élève de James Pradier, qui exposa au Salon à partir de 1842. Premier prix de Rome en 1844, il en avait déjà décroché la deuxième place en 1843. Brillant sculpteur, il est fait chevalier de la Légion d’honneur dès 1855 et expose régulièrement ses réalisations au Salon, dont le modèle de nos sculptures. Nombre de ses œuvres, dont le célèbre « Faune dansant », ornent des espaces publics. La figure du lion ailé remonte à la période de l’Antiquité. Cette époque en a livré de célèbres exemples tel que le « Lion ailé de Vulci » de la civilisation étrusque. Dans le monde gréco-romain antique, duquel sont tirés les modèles ayant inspiré Lequesne, les représentations artistiques du lion associent très fréquemment cet animal à la figure du gardien du monde des vivants ou de celui des morts. Cette paire de lions ailés s’inscrit tout à fait dans le goût du XIXe siècle, à la fois pour l’Antiquité et pour les représentations du fantastique. D’autre sculpteurs contemporains de Lequesne livreront des statues analogues comme les chimères de Henri-Alfred Jacquemart ou la statue du lion ailé d’Auguste-Nicolas Caïn. Œuvre de comparaison : Henri-Alfred Jacquemart, Chimère ailée, fontaine Saint-Michel, Paris, France, 1858-1860. Autre exemple de « griffons » du Val d’Osne à l’international : Town Square Fountain, Leicester, Royaume-Uni.

Dimensions
Largeur : 49 cm
Hauteur: 89 cm
Profondeur : 88 cm