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Ma sélection (3 Objets)


Charles-Guillaume DIEHL, Guéridon aux tortues et insectes

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Charles-Guillaume DIEHL, Guéridon aux tortues et insectes

Pieds en alisier, marqueterie de bois divers (amarante, bouleau, ébène des Indes, érable, houx et houx teinté), bronzes patinés et peints, tissus et capitons, miroir.Sur une base triangulaire de bois, un panneau à décor floral marqueté, trois pieds en alisier, courbés, se croisent avec élégance et portent une corbeille polylobée, au dessin particulièrement gracieux. Les côtés curvilignes de la corbeille sont décorés de panneaux de marqueterie de bois aux essences variées, montrant des rameaux de fleurs et de feuillages où virevoltent libellule et papillon et où prennent place des petits insectes en bronze. Le couvercle reprend ce même répertoire naturaliste et végétal en laissant s’épanouir entre les cinq lobes qui le composent une fleur opulente marquetée en plein, dont chaque élément, pétale ou feuille, en suit les courbes. Aux extrémités des trois pieds prennent place des ornements de bronze, eux aussi traités de manière naturaliste : fleurs et feuillages, petits insectes, un gros criquet dont le vérisme est accentué par la coloration des bronzes, donnant des effets de trompe-l’œil saisissants. Cette présence animale n’est pas sans faire penser aux motifs chers aux estampes japonaises. Cette petite table réunit des idées très différentes : des marqueteries, façon XVIIIè siècle, sont combinées à des ornements apparentés aux sculptures d’animaux naturalistes de cette époque. L’exécution des pieds galbés n’était possible qu’après avoir vu les meubles fabriqués par la maison Thonet de Vienne qu’on trouvait dans toutes les expositions mondiales. On connaît de cette table plusieurs versions, dont une conservée au Musée de l’Ecole de Nancy et une autre au Musée d’Orsay à Paris.

Dimensions
Largeur : 46 cm
Hauteur: 78 cm
Profondeur : 46 cm

Maison Sormani, Luxueux nécessaire à écrire en marqueterie d'acajou et ivoire

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Maison Sormani, Luxueux nécessaire à écrire en marqueterie d'acajou et ivoire

Ce luxueux nécessaire à écrire a été réalisé par l’importante maison Sormani vers 1875, comme l’indique le calendrier ainsi que la signature « Veuve P. Sormani & Fils, 10 r.Charlot PARIS ». En effet, cette dernière est utilisée entre 1866, année de la mort de Paul Sormani et 1886, année de la reprise seul de la maison par Paul-Charles Sormani. La Maison Sormani est considérée comme l’un des plus grands fabricants de luxe du Second Empire et jusqu’au début du XXe siècle. Son succès est notamment du à l’Impératrice Eugénie qui avait pour habitude de décorer les palais avec les créations de la maison. Elle fut créée par Paul Sormani (1817-1866), né en Italie et installé à Paris où il ouvre sa boutique dès 1847. Il concentre initialement sa production sur des petits meubles de fantaisie et objets de tabletterie et maroquineries avant de se spécialiser dans la copie de meubles des grands ébénistes du XVIIIe siècle, notamment ceux du garde-meuble royal. Paul Sormani participe à toutes les Expositions Universelles qui rythment la seconde moitié du XIXe siècle et remporte en 1855 et 1867 une médaille d’argent et en 1862 une médaille de bronze. À sa mort en 1866, c’est sa femme ainsi que son fils Paul-Charles (1848-1926) qui reprennent l’activité sous la raison sociale « Sormani Veuve Paul et Fils » jusqu’en 1886, année où Paul-Charles devient seul dirigeant. Les ateliers du 10 rue Charlot occupent alors une centaine d’employés allant du maroquinier, à l’orfèvre, ébénistes, ciseleurs, etc. en fait appel également à de grands noms pour des collaborations comme l’ornemaniste et ébéniste Édouard Lièvre (1828-1886) pour la réalisation de certains meubles. Le succès de la maison reste constant comme l’atteste les participations aux Expositions Universelles de 1878, 1883 et 1889 où sont remportés respectivement une médaille d’or, le Diplôme d’honneur et le le Grand Prix. En 1914, Paul-Charles Sormani s’associe avec Thiebault Frères, créant ainsi la maison Thiebault-Sormani installée au 134 Boulevard Haussmann dont la production se caractérisait par des pièces de grande qualité de styles Louis XV et Louis XVI. Elle fermera ses portes en 1934. Notre nécessaire à écrire est caractéristique de la production luxueuse de tabletterie de la maison. Orné d’une somptueuse marqueterie d’acajou et d’ébène agrémentée de motifs raffiné en ivoire, le coffre incliné s’ouvre par deux portes frontales, laissant apparaître une multitude de petites casiers aux rebords dentelés permettant le rangement de lettres, papiers et pots à encre. Le vantail de droite doublé de velours bleu électrique, est aménagé de manière à recevoir les outils aux manches en ivoire nécessaires à l’écriture d’une correspondance tels que le porte plume ou le sceau. Le vantail de droite retient un calendrier daté de 1875 ainsi qu’une feuille sur laquelle sont encore lisibles des inscriptions. Sous l’ensemble, un tiroir se ferme par une clé, permettant de garder précieusement les correspondances.

Dimensions
Largeur : 41 cm
Hauteur: 37 cm
Profondeur : 31 cm