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(10 Objets)

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Manufacture ZSOLNAY - "Jeune fille à la source", vide poche en céramique irisée

Ref.18458
Manufacture ZSOLNAY - "Jeune fille à la source", vide poche en céramique irisée

Ce vide-poche en céramique irisée de style Art Nouveau fut réalisé vers 1900 et est signé « Zsolnay Pecs Made in Hungary ». Une figure de femme munie d'une jarre déjà partiellement submergée puise de l'eauà la source. La forme asymétrique, les rebords ondulés et la céramique irisée de l'objet renvoient au mouvement, à la texture et aux couleurs bleuâtres et verdoyantes de l'eau. Cette pièce colorée et originale est caractéristique du courant artistique de l' Art Nouveau du début du XXème siècle qui cherche à rompre avec les formes traditionnelles et se détache des volontés historicistes des nombreux styles néo-traditionnels du siècle. L' Art Nouveau se veut être l'association de la modernité et d'un retour à la nature et ses symboles. Ce vide-poche est moderne par les effets scintillants et les couleurs produites par la céramique irisée, et par la simplicité de ses formes, mais réussit à joindre à cette modernité un aspect très organique, par lequel tous les éléments de l'objet renvoient à l'eau que vient chercher la figure féminine. Comme c'est indiqué sur le dessous, cet objet provient de la Manufacture Zsolnay, une manufacture de céramique hongroise fondée en 1851 par le marchand Miklos Zsolnay. Elle commença par produire des objets simples et utilitaires, pour également créer de la vaisselle décorative à partir de 1865 lorsque Vilmos Zsolnay, le frère de Miklos, pris la direction de l'entreprise. Elle exposa de la faïence à l' Exposition Universelle de 1878 à Paris et se vit récompensée par un Grand Prix. A partir des années 1890, la manufacture produisit également de la céramique architecturale.

Dimensions
Largeur : 14 cm
Hauteur: 14 cm
Profondeur : 9 cm

Louis-Robert CARRIER-BELLEUSE (1848 - 1913) et Faïencerie de CHOISY LE ROI (1863 - 1938) : "Enfants et Papillons", version polychrome

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Louis-Robert CARRIER-BELLEUSE (1848 - 1913) et Faïencerie de CHOISY LE ROI (1863 - 1938) : "Enfants et Papillons", version polychrome

Modèle en grès présenté au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de 1898, sous le numéro 4060, avec trois autres vases. Faïence émaillée Ce vase présente une forme élancée que viennent contrecarrer les quatre anses. La panse est entièrement ornée d'éléments floraux ou purement décoratifs alors que les personnages sont relégués au niveau du col. Une frise de putti faisant la chasse aux papillons se développe tout le long du col, dans une ronde effrénée. Ce vase présente un décor qui associe différentes techniques. La panse du vase est ornée d'un décor floral qui mêle éléments en relief et éléments incisés. La frise d'enfants est réalisée en pâte sur pâte. Ce procédé, mis au point à la Manufacture de Sèvres vers 1848 était habituellement utilisé par des sculpteurs, ce que Louis Carrier-Belleuse était. Il consiste à appliquer des motifs généralement blancs sur un fond coloré. Ce vase original mêle deux inspirations : la frise de putti semble issue du Second Empire alors que la panse du vase présente des éléments végétaux annonciateurs de l'Art Nouveau. Au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de 1898, ce vase apparaît pour la première fois en grès, accompagné de trois autres vases : Hercule et Omphale, Sauve qui peut ! et Musique. Ces quatre vases sont présentés sous le même numéro (n° 4060) et dans la même vitrine. Trois des quatre vases, dont Enfants et papillons, ont été reproduits, en 1900, dans la revue La Décoration ancienne et moderne. Enfants et papillons a été acquis en 2003 par Musée du Petit Palais, à Paris, et il est un des rares exemples de vase de ce créateur conservé dans une collection publique française. La même année, il présente un cinquième vase, sous le numéro 4059, intitulé L’agriculture. Le vase que nous vous présentons, réalisé en faïence, n'est pas celui qui a été présenté au Salon de 1898. Cependant, sa réédition, par la faïencerie de Choisy-Le-Roi prouve la popularité de ce modèle et de son créateur. Fils du sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) dont il fut l’élève, Louis Carrier-Belleuse, suivit les leçons de Gustave Boulanger et d’Alexandre Cabanel à l’école des Beaux-Arts. Il débuta comme peintre au Salon de 1870 et exposa des sculptures à partir de 1889. Il s’intéressa très tôt aux arts industriels : pendant quelques années, il travailla auprès de son père à la Manufacture de Sèvres, qui en était le directeur artistique depuis 1875. En 1877, il acquit auprès de Théodore Deck une première expérience du travail de la céramique et participa au concours de Sèvres en 1882 en envoyant un Projet de jardinière. Par la suite, il devint directeur des travaux d’art de la faïencerie de Choisy-le-Roi, à laquelle il fournit de nombreux modèles. Il obtint une médaille en 1896, dans la section d’art appliqué, année où il présente les deux vases en plâtre. Il exposa pour la dernière fois en 1912. En tant que directeur artistique de la faïencerie de Choisy-le-Roi, il conçut de nombreux modèles, dont ce vase fait partie. Fondée en 1805 par MM. Valentin, Melchior et Nicolas Paillart dans l’ancien petit château de Choisy-le-Roi, la manufacture devient la propriété de Valentin Paillart et d’Hippolyte Hautin en 1824. En 1836, avec le départ de Valentin Paillart, la faïencerie devient la propriété d’Hippolyte Hautin et de Louis Boulenger. À partir de cette date, la faïencerie de Choisy-le-Roi sera une affaire de famille. En 1863, Hippolyte Boulenger succède à son oncle Louis à la tête de l’entreprise. Il en restera le seul propriétaire jusqu’en 1878. C’est sous sa direction que la manufacture connaît une extension considérable. Cette même année, il décide de transformer la manufacture en une société en commandite par actions : la « Société Hte Boulenger et Cie » est née. Hippolyte Boulenger en sera le seul gérant jusqu’à sa mort, en 1892. À cette date, c’est son fils, Paul, qui reprend l’affaire. C’est avec lui que travaillera Louis Carrier-Belleuse.

Dimensions
Largeur : 25 cm
Hauteur: 48 cm

Jules LOEBNITZ (1836 – 1895), Panneau en céramique « Enfant à la fleur »

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Jules LOEBNITZ (1836 – 1895), Panneau en céramique « Enfant à la fleur »

Ce panneau rectangulaire en céramique émaillée réalisé par Jules Loebnitz dans la seconde moitié du XIXe siècle représente un enfant tenant son arc dans une main et une fleur dans l'autre d'après un modèle du peintre Emile Lévy (1826 – 1890). La manufacture Pichenot-Loebnitz a été fondée par M. Pichenot, aïeul de Jules Loebnitz, en 1833. Dès 1841, M. Pichenot avait commencé la fabrication, des panneaux de faïence ingerçables pour intérieurs de cheminées et revêtements divers, présentée avec succès à l’exposition de 1844. Rompant avec la traditionnelle fabrication de poêles de faïence blanche ordinaire, la manufacture Pichenot-Loebnitz fut l’une des premières à entrer dans la voie de la production de faïences décoratives architecturales. En 1857, Jules Loebnitz, artiste autant qu’industriel, succède à son aïeul à la direction de la manufacture. Il refait notamment les anciens carrelages des cheminées lors de la restauration du château de Blois avant de collaborer avec les architectes les plus éminents de son époque : MM. Eugène Viollet-le-Duc, Laval, Charles Garnier, Just Lisch et Paul Sédille. Entre l’architecte Paul Sédille et Jules Loebnitz, naît une véritable amitié qui les engage dans une étroite collaboration tant professionnelle qu’intellectuelle qui débuta en 1867. Le théoricien de la polychromie architecturale avait rencontré celui qui avait apporté des progrès considérables à la céramique française, permettant la fabrication de grandes plaques de faïence ingerçable à émail stannifère. Ainsi, lors de l'Exposition Universelle de 1878, Paul Sédille réalise le portail du palais des Beaux-arts, tandis que Jules Loebnitz se charge de la décoration en céramique de la façade, dans l'idée de prôner le renouveau de la polychromie architecturale. Pour cela, il réalise une série de trois panneaux prenant comme modèle les œuvres d'Emile Lévy, des huiles sur toile de petites dimensions (18 x 31 cm) conservées aujourd'hui au Musée de la céramique architecturale d'Auneuil, représentant la Peinture, la Sculpture et l'Architecture et transposées à l'émail par Lazar Meyer, élève du peintre. La Peinture présente une scène sur laquelle on voit un homme en train de peindre trois femmes nues dans la position des trois grâces. Le chérubin réclamant la fleur tenue par l'une de ces femmes a très certainement servi de modèle à l'enfant présent sur notre panneau, puisqu'il reprend l'exacte même position du corps. En effet, l'enfant nu aux cheveux roux se tient de profil sur les deux panneaux, la jambe gauche tendue, l'autre fléchie. Il tient dans sa main gauche un arc et tend sa main droite vers le haut, direction dans laquelle il regarde. La différence se joue au niveau de la représentation de la fleur, puisque sur notre panneau, elle est tenue par l'enfant. Le fond est abstrait contrairement à la peinture d'origine et seule la fleur poussant dans l'herbe derrière l'enfant apporte une figuration au décor. On retrouve également dans une des planches extraite de La brique et la terre cuite de Pierre Chabat - ouvrage qui a contribué au succès de la maison après sa publication dans les années 1880 - un panneau présentant le même sujet avec un fond différent. Ce modèle est aujourd'hui conservé au Musée des Arts et Métiers de Paris.

Dimensions
Largeur : 39 cm
Hauteur: 98 cm
Profondeur : 5 cm

Robert LALLEMANT, Vase "Saut en hauteur", 1930

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Robert LALLEMANT, Vase "Saut en hauteur", 1930

Ce vase fut exécuté en 1930 par Robert Lallemant, à l’occasion des grands prix du stade français. Le céramiste et décorateur Robert Lallemant (Pau, 1902-Davos, 1954) suivit les cours de l’école des Beaux-Arts de Dijon, avant de s’intéresser à la céramique entre 1921 et 1923. En 1926, son père, Théophile Lallemant, lui acheta une petite usine de céramique à Paris ; il s’occupa de la gestion de l’affaire jusqu’à sa mort en 1928, ce qui explique la présence de son initiale dans la signature de notre vase, sous sa base : « T. R. Lallemant ». Robert Lallemant inventa rapidement une céramique moderne et originale, qu’il produisit en petites séries. Son travail fut apprécié par la critique, à l’occasion de ses participations aux Salons des Artistes Décorateurs et aux Salons d’Automne de 1926,1927 et 1928. Il figura parmi les fondateurs de l’Union des Artistes Modernes (UAM) en 1929. Quelques années plus tard, il se désintéressa progressivement de la céramique pour fabriquer des meubles, puis s’investir dans l’affaire de travaux publics de son beau-père. En 1939, il s’engagea dans la Marine, puis en 1945 et 1946 pour l’Indochine : lors de ces voyages, il fit montre de ses talents de photographe. Entre autres thèmes en vogue dans les années 20 et 30, Lallemant traita plus particulièrement du sport, en produisant plusieurs vases sur ce sujet ; il était lui-même sportif. Le nôtre témoigne de l’influence de l’Art Déco sur ses réalisations, notamment avec les épaulements à gradins qui l’encadrent et ses formes géométrisantes ; au centre, un sportif est représenté en pleine épreuve de saut en hauteur, de manière particulièrement dynamique. Le décor se caractérise par une certaine simplification des formes et des couleurs, se rapprochant ainsi des tendances de la peinture contemporaine. L’émail, éclatant, est d’une grande qualité. L’inscription figurant à la base du décor indique que ce vase dut être commandé afin de servir de trophée au vainqueur de l’épreuve de saut en hauteur des grands prix du stade français de 1930. D’autres vase du même modèle, sans cette inscription, furent exécutés par le même artiste ; le décor de l’un d’eux représente une épreuve de saut à la perche dans un style tout à fait similaire à celui de notre vase. Une photographie tirée des archives de l’artiste montre l’importance du thème du sport dans l’œuvre de l’artiste ; on y voit un vase de la même forme que le nôtre, au décor de coureurs de cross-country. Cette photographie montre également qu’un même décor pouvait être adapté à différentes formes de vases.

Dimensions
Largeur : 20 cm
Hauteur: 22 cm
Profondeur : 8 cm

Cheminée de style Louis XVI à colonnes détachées en marbres Turquin et Rose du Portugal

Dimensions
Largeur : 120 cm
Hauteur: 103 cm
Profondeur : 37 cm
Largeur intérieure : 99 cm
Hauteur intérieure : 90 cm

Cheminée d'époque Louis XVI en marbre Gris Sainte Anne

Dimensions
Largeur : 148 cm
Hauteur: 114 cm
Profondeur : 25 cm
Largeur intérieure : 110 cm
Hauteur intérieure : 94 cm