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Paire de vases décoratifs dans le goût Néo-Renaissance en bronze patiné, provenant du château de Mouchy-le-Châtel, seconde moitié du XIXe siècle,

Cette paire de vases en bronze patiné de style Néo-Renaissance à été réalisée dans la seconde moitié du XIXe siècle pour orner la façade du château de Mouchy-le-Châtel dans l'Oise. Ce château a été édifié au XVIe siècle par la famille Maricourt, il fut par la suite repris dans la seconde partie du XVIIIe siècle par les premiers ducs de Noailles avant d'être habité par les ducs de Mouchy, branche cadette de la Maison Noailles. Ce sont ces derniers qui entament les travaux de restauration et d'agrandissement sous le Second Empire qu'ils confient à l'architecte Hyppolite Destailleur (1822 – 1893) à qui l'on doit aussi la restauration des châteaux de Courances et de Vaux le Vicomte. Assisté du sculpteur ornemaniste Michel Lienard (1810 – 1870) et du sculpteur Mathurin Moreau (1822 – 1912), tous trois réinventent le château de Mouchy-le-Châtel tout en gardant le répertoire décoratif de la Renaissance du château initial. Notre paire de vases en bronze est un exemple de cette réinterprétation des formes inspirées de la Renaissance, caractéristique du goût des artistes au XIXe siècle qui puisaient leur inspiration dans les formes du passé. Reposant sur un piédouche cannelé, ils présentent sur la panse quatre têtes de lions en relief menaçant. Le couvercle ainsi que le long col sont ornés de frises de feuilles d'acanthe et de fleurs. Ce dernier est relié à la panse par deux anses en forme de S de part et d'autre dont les volutes sont habitées d'un décor fleuri. Nos deux vases ont été réalisés lors de l'une des différentes phases de rénovation du château dans la seconde moitié du XIXe siècle pour orner la porte de l'une des façade du château comme le montrent les photographies d'archives.

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C. GASPARINI, Armoire murale marquetée ornée d'une Vierge à l'enfant

Cette armoire murale en marqueterie de bois, ivoire, os, laiton et étain fut exécutée dans le dernier quart du xixe siècle à Milan par G. Casparini, comme l'indique la signature de l'artiste. Caractéristique du style Umbertino développé en Italie du Nord par des ébénistes comme Adriano Brambilla, ce petit meuble est orné d'un délicat décor néo-Renaissance. Le panneau central reprend la Madonna dell’Ulivo de Nicolo Barabino de 1887, tandis que l’angelot de la madone Sixtine de Raphaël décore le fronton. G. Casparini livre ici un exemple remarquable du « stile Umbertino » caractérisé par sa décoration riche typique de l’éclectisme italien.

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Trumeau de style Louis XVI aux guirlandes végétales