Ref.1558
Grande cheminée ancienne à hotte en chêne

Cette cheminée exceptionnelle de style Néo-Renaissance provient du château de Péclavé dans le Lot-et-Garonne en Aquitaine, dans la commune de Samazan. Il appartint à la famille De Dieu de Samazan et par voie d'héritage revint aux Merle de Massonneau, Marie-Thérèse Josèphe De Dieu ayant épousé, en 1880, Simon Merle de Massonneau, d'Aiguillon. Sur le manteau cintré de la cheminée, on voit le blason de la famille DE DIEU DE SAMAZAN. Il s'agit un écu d'azur à la fasce d'argent chargée d'un annelet de sable accompagné en son centre d'un carré du même, accosté à dextre d'un carré évidé de gueules et à senestre d'un triangle évidé du même accompagné en son centre de cinq clous de sable. Le blason est surmonté de la couronne comtale, d'un heaume à panache et d'une bannière portant les mots "MONTJOYE St DENIS". L'écu est flanqué de lions ailés figurés de profil qui se détachent en fort relief sur le fond. De part et d'autre se trouvent des boucliers et des épées, des lances et des hallebardes. Des feuilles de laurier se détachent sur le fond. L'utilisation du bois et la figuration d'un grand motif sur le manteau semblent issus du vocabulaire Renaissance. Les jambages sont figurés par des colonnes cannelées sculptées en ronde-bosse et tout à fait originales car renflées dans leur partie basse. Elles sont couronnées par un chapiteau d'ordre composite, orné de feuilles d'acanthe et de volutes. Les consoles qui les surmontent sont garnies d'une rosette carrée, caractéristique du style Louis XVI. Largement sculptée, cette cheminée est d'une rare qualité, ce qui en fait une véritable oeuvre de prestige.

Ref.11308
Maison des Bambous Alfred PERRET et Ernest VIBERT (attribué à) - Meuble-vitrine d'inspiration extrême-orientale

La réalisation de ce charmant cabinet d'inspiration japonisante est attribuée à la Maison des Bambous de Perret et Vibert. La partie basse ouvre par deux vantaux ornés de panneaux à décor de personnages japonais en marqueterie d'ivoire, d'os et de nacre, et deux tiroirs orné de guerriers à cheval en incrustation de nacre. La partie haute ouvre à un vantail et un tiroir ornés de frises en nacre et est agrémentée d'étagères. L'ensemble est surmonté d'une vitrine ouvrant par une porte vitrée entourée d'une frise géométrique en nacre, découvrant une étagère tendue de tissu rouge.

Ref.11017
Lustre cage de style Louis XV en cristal de roche et métal doré

Cet élégant lustre cage a été réalisé dans les années 1970. La monture est en métal à peinture dorée, ornée de nombreuses pampilles en cristal de roche taillé. Les lumières sont agrémentées de feuilles en tôle peintes en doré.

Ref.12044
CLODION (d'après) - Faunesse et Amour en marbre

Faunesse et amour, sculpture en marbre blanc réalisée au XIXe siècle, signée CLODION sur la terrasse.

Ref.13664
Lot d'environ 40 mètres carrés de parquet Versailles en chêne moderne

Important lot de parquet Versailles en chêne réalisé vers 1900. L'ensemble est composé de 30 panneaux complets mesurant 100 x 100 cm de côté, provenant d'une pièce rectangulaire mesurant 850cm x 550 cm.

Ref.4752
Cheminée de style Louis XIV en marbres Marquina et Grand Antique

Cette cheminée de style Louis XIV, dite modèle Boudin, a été réalisée au XIXe siècle. Le corps de la cheminée est en marbre Marquina tandis que le plateau a été sculpté en marbre Grand Antique.

Ref.4782
Belle Cheminée de style Régence à palmette en marbre Arabescato

Ref.14308
Plaque de cheminée aux armes de Léopold Ier, duc de Lorraine et de Bar

Plaque de cheminée aux armes de Léopold Ier, duc de Lorraine et de Bar, fils de Charles V, duc titulaire de Lorraine et de Bar et d’Éléonore d’Autriche. Chevalier de la Toison d’Or en 1690, il épouse en octobre 1698 Elisabeth Charlotte d’Orléans, fille de Philippe, duc d’Orléans et de Charlotte-Elisabeth de Bavière, princesse Palatine. Il est à l’origine de la reconstruction du château de Lunéville de 1703 à 1723, date à laquelle la cour s’y installe.

Ref.5102
Cheminée de style Louix XV à coquille sculptée en mabre Noir Fin de Belgique

Ref.14036
Un porte-document au précieux décor de porcelaine par Julien-Nicolas RIVART

Pièce extrêmement rare, notre porte-document en cuir présente un décor en marqueterie de porcelaine d’une grande finesse. Il s’agit d’un travail très original, les porcelaines de Rivart étant habituellement incrustées sur des pièces de mobilier en bois. Ses décors forment de véritables tableaux de fleurs. L’objet se métamorphose en bijou. Recouvert de cuir, ce porte document comporte deux compartiments doublés de tissus moirés. La porcelaine apporte délicatesse et brillance au cuir mat. Rivart, grand nom des arts décoratifs sous le Second Empire, avait renouvelé l’art de la marqueterie en remplaçant le traditionnel placage en bois par une fine marqueterie en porcelaine. Dans les années 1850, Rivart est salué dans la presse pour son brevet et sa maîtrise technique. Son brevet prévoyait l’incrustation de porcelaine sur différents supports, tels que le bois, le carton, le cuir ou le velours et même le marbre mais très peu de ses réalisations nous sont parvenues en dehors du mobilier.

Ref.5279
Cheminée de style Louis XV en marbre de Carrare

Ref.14850
Maison Bernard, ferronnier d’art, paire de lampadaires richement ornés, vers 1889

Ces lampadaires monumentaux furent exécutés vers 1889 par le ferronnier d'art Antoine Bernard. Ils reposent chacun sur trois pieds en forme de pattes de lion se prolongeant sous la forme de volutes couvertes de feuilles d’acanthe ornementales ; au centre, les volutes rejoignent un pied central, masqué par des mascarons et des lanières de cuir. Plus haut, les montants sont cachés par une large coquille. La partie centrale est mince et ajourée, puis une ample proéminence richement ornée annonce le couronnement du lampadaire. Enfin, un vase végétalisé reçoit la boule en verre du luminaire, elle-même couronnée d’un petit cercle rayonnant d’algues. L’une des boules de verre opaque, originale, était creusée de stries harmonieuses formant une étoile translucide ; le même motif a été reproduit sur l’autre, afin de restituer l’harmonie de la paire et de rendre au lampadaire son aspect original. Bernard participa aux Expositions Universelles de 1889 et 1900 à Paris. Ce modèle de lampadaire fut présenté lors de celle de 1889, en plusieurs exemplaires. Ceux-ci sont en effet cités comme des « candélabres Louis XIV » dans La Construction moderne du 21 décembre 1889, recensant, à la suite de l’édition du 14 décembre précédent, des « échantillons remarquables de [l’]art [de la ferronnerie] » à l’Exposition de cette année-là ; cette mention est accompagnée d’une gravure. Bernard présenta également, lors de cette manifestation, deux « consoles de style Louis XIV » dont le style est probablement similaire à celui de nos luminaires. La maison Bernard répondit à des commandes très prestigieuse. Elle exécuta notamment la grille d’Honneur, ou grille du Coq, du palais de l’Élysée, en 1900. Cette grille présente de nombreuses caractéristiques communes avec les deux lampadaires : une même monumentalité, les mêmes ornements feuillagés les rapprochent.

Ref.5331
Cheminée de style Louis XV modèle Pompadour en marbre rose Enjugerais

Cette cheminée de style Louis XV du modèle Pompadour a été exécutée en marbre Enjugerais au XIXe siècle. Le linteau s’organise autour d’un médaillon ovale ; les moulures qui l’ornent de part et d’autre suivent les courbes des lignes de la cheminée. Les jambages, de biais, sont ornés de moulures aux petits côtés courbes en leur sommet ; au centre, elles sont interrompues par un cercle mouluré.

Ref.14149
Jean-Désiré Ringel d’Illzach (sculpteur), Léon Elchinger (céramiste), Vase en grès aux quatre visages d’expression, début du XXe siècle

Ce vase fut exécuté par le céramiste Léon Elchinger au début du xxe siècle, sur le modèle du sculpteur Jean-Désiré Ringel d’Illzach. Le sculpteur alsacien Jean-Désiré Ringel d’Illzach se spécialisa dans les portraits, ce dont ce vase se fait l’écho. Originaire d’un village alsacien à la forte tradition potière, Soufflenheim, Léon Elchinger apporta à la céramique alsacienne un souffle de modernité, tout en s’inscrivant dans cette tradition multiséculaire. Ce vase porte d’ailleurs pour toute signature le nom de Soufflenheim, accompagné du numéro 904. Sa forme plutôt traditionnelle présente un décor d’une grande modernité. Quatre visages féminins très expressifs ornent la panse du vase. Deux, dos à dos, sont riants, tandis que les deux autres crient. Les cheveux et les corps des femmes se fondent dans le corps de l’objet. Elchinger avait apprit la technique de la céramique flammée et irisée lors d’un séjour à la manufacture Zsolnay en 1897, et il s’en fit une spécialité. Ici, la maîtrise technique de l’artiste transparaît dans les reflets métalliques et colorés de la pâte. Ce vase fut exécuté à plusieurs exemplaires, sous des couvertes toujours différentes. Celle du vase Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg distingue les visages des cheveux de manière plus réaliste.

Ref.5681
Cheminée galbée de style Louis XV modèle Pompadour en marbre Arabescato

Ref.5634
Cheminée de style Louis XVI à demi-colonnes en marbre de Carrare

Cette cheminée en marbre de Carrare est de style Louis XVI, mélangeant des motifs de la nature avec des motifs de la Grèce antique. Sur le bandeau de la cheminée est sculpté des branches de feuilles de laurier qui s’entrecroisent de façon régulière formant une frise à motifs géométriques. Au centre de cette frise, les branches sont liées entre elles par des rubans. La partie console des pieds est décorée de feuilles d’acanthes placées à la verticale comme le chapiteau d’une colonne grecque. Le reste du pied représente le fût d’une colonne cannelée. Sur cette cheminée, des fleurs des champs s’intercalent entre les différentes cannelures et les creux sont comblés à la fin du pied. Et une fine frise se remarque sur tout le pourtour interne de la cheminée.

Ref.15606
BALLEROY & Cie (porcelaine), Joseph Albert PONSIN (peintre), Paire de plats d’ornement ornés des portraits d’un Assyrien et d’une Assyrienne, 1876 ?

Cette paire de plats d’ornement en porcelaine fut exécutée par la société Balleroy & Cie à Limoges et décorée par Joseph Albert Ponsin, probablement en 1876. Les deux plats portent la marque de la société Balleroy et Cie. En 1900, les frères Antoine et Henri Balleroy achetèrent une manufacture à Limoges ; leur association, quatre ans plus tard, avec Léon Mandavy et Paul Grenouillet de Mavaleix, donna naissance à la raison sociale « Balleroy et Cie ». Les frères Balleroy continuèrent à développer leur activité seuls à partie de 1908, puis Henri seul reprit la direction de l’entreprise à partir de 1929, jusqu’à la fermeture de ses portes en 1937. Les œuvres sont signées par Joseph Albert Ponsin (1842-1899), un comédien et auteur de chansons qui devint un peintre-verrier parmi les plus renommés à la fin du xixe siècle. Médaillé de bronze à l’Exposition Universelle de 1889, il conçut pour l’Exposition Universelle de 1900 un « palais lumineux » constitué de plusieurs milliers de pièces en verre moulé. L’utilisation de la porcelaine comme support semble exceptionnelle dans son œuvre. Les décors des deux plats se répondent, tant d’un point de vue chromatique que dans le choix et la posture des personnages. Le profil de l’homme semble sévère, en dépit de ses lèvres, relevées dans un sourire. À ses longs cheveux répond une barbe tout aussi fournie. Il porte une boucle d’oreille et sa tunique somptueuse mêle l’or et le vert. La figure féminine se détache quant à elle sur un fond bleu. Sa parure est éminemment orientale : sa robe est bordée d’or ; ses longs cheveux noirs sont coiffés d’un voile retenu sur les côtés par deux serpents et par une large bande dorée. Devant elle, un oiseau blanc au long bec jaune enroule son long cou autour de l’une de ses ailes. Sous la signature de l’artiste, l’inscription « 1[8 ?]76 » permet de dater la réalisation des œuvres. Le portrait de l’homme peut être rapproché du Plat à décor assyrien de Théodore Deck et Albert Anker conservé au musée d’Orsay. Anker et Ponsin puisèrent sans doute à la même source d’inspiration, à savoir la publication de sir Henry Layard, The Monuments of Niniveh from Drawings Made on the Spot illustrated in 100 Plates (Londres, 1849). Chez Ponsin, le profil de l’homme est très proche de ceux représentés dans cet ouvrage, quoiqu’il prît davantage de libertés qu’Anker quant au choix du couvre-chef de son personnage.

Ref.5927
Cheminée d'époque Louis XV en marbre Griotte