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(13 Objets)

Ma sélection (13 Objets)


Exceptionnelle horloge aux grands chiens de Fô

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Exceptionnelle horloge aux grands chiens de Fô

Bronze à patine brune, socle en marbre Rouge Griotte.Cette exceptionnelle horloge a été réalisée en France vers 1880 à partir de bronzes authentiquement chinois. Ainsi, deux grands chiens de Fô, de réalisation chinoise du début du XIXè siècle, prennent appui sur leurs membres postérieurs, soutenant de leurs membres antérieurs le mouvement de la pendule. Celui-ci est placé dans un vase en bronze chinois ayant été spécialement coupé dans sa partie basse et remployé ici afin de servir de corps à cette horloge.  Il est entièrement décoré sur toute sa surface d'ornements gravés. Deux dragons en relief placés en applique sur cet élément encadrent le cadran de l'horloge. Au verso, c'est un coq aux ailes déployées qui a été placé, sa tête étant en relief. La qualité extrême de ces bronzes et une parfaite science de la composition font la grande originalité de cette horloge.Cette horloge est caractéristique d'une pratique en vogue à la fin du XIXè siècle, issue du goût alors très prononcé pour l'Extrême-Orient, la réutilisation d'éléments authentiquement chinois dans des objets de conception européenne, destinés à prendre place dans les intérieurs les plus somptueux. Ici, la magnificence de cette horloge permet de penser à une réalisation pour un véritable amateur d'art chinois.Les chiffres du cadran, réalisés en émail, sont de véritables chiffres chinois tandis que les aiguilles représentent un dragon à la  magnifique ciselure. Ces différents éléments sont de fabrication française, tout comme le balancier figurant un animal à tentacules. Le mouvement est marqué « L.M et Cie, Médaille de bronze », ce qui confirme une fabrication française vers 1880.

Dimensions
Largeur : 81 cm
Hauteur: 72 cm
Profondeur : 17 cm

Christophe FRATIN (1801-1864) rare pendule à l'éléphant d'Asie, en bronze doré et patiné

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Christophe FRATIN (1801-1864) rare pendule à l'éléphant d'Asie, en bronze doré et patiné

France, vers 1870 Bronze doré et patiné, socle en marbre moderne. Signé « Fratin » sur la terrasse Cette belle pendule à l’éléphant fut réalisée au XIXe siècle par le sculpteur animalier Christophe Fratin. Dès le règne de Louis XV, les pendules représentant des animaux connaissent un grand succès. Avec le développement du goût pour l’Orient, les animaux exotiques fascinent et deviennent des sujets privilégiés pour les sculpteurs. Dès le XVIIIe siècle, la pendule à l’éléphant est un modèle particulièrement en vogue. Symbole de noblesse, de sagesse et de puissance, cet animal, découvert par les Européens lors des conquêtes d’Alexandre le Grand, est souvent représenté par les occidentaux portant quelque élément monumental sur son dos. Cette image provient sans doute de la tradition orientale des howdahs, nom indien des pavillons installés sur le dos des éléphants afin d’abriter les voyageurs. Sur notre pendule, le pachyderme supporte un lourd tambour ornés de fleurs exotiques renfermant le mécanisme de la pendule. Un personnage chinois conduit l’éléphant, une main posée sur la tête de l’animal, l’autre tenant un bâton. Un autre personnage, féminin celui-ci, est assis en tailleur à l’arrière du tambour, adossé à ce dernier. La surélévation du cadran sur des supports couverts d’étoffes ainsi que la tige qui le surmonte apportent de la verticalité à la composition, évoquant la monumentalité de ces animaux que l’imaginaire occidental s’est souvent plu à représenter. Parmi les nombreuses représentations de ce type, il convient de citer le projet napoléonien de l’Éléphant de la Bastille, fontaine parisienne qui ne vit finalement jamais le jour mais dont un modèle en plâtre à l'échelle 1, élevé en 1814 près du chantier puis détruit en 1846, fut notamment cité par Victor Hugo dans une scène des Misérables mettant en scène le jeune Gavroche. Cette fontaine monumentale, dont la réalisation avait été confiée à l’architecte Alavoine, devait être surmontée de la statue colossale d'un éléphant portant un howdah en forme de tour. Tout le talent de sculpteur animalier de Fratin est perceptible dans sa représentation de cet éléphant dont le rendu de l’épiderme est précis et réaliste. Les plis de la trompe et des oreilles, les articulations de ses imposantes pattes ainsi que le regard de l’animal sont particulièrement convaincants. Les étoffes qui le recouvrent sont l’occasion, pour l’artiste, de démontrer toute sa dextérité et sa maîtrise ; le soin apporté au traitement de la terrasse est également à souligner. Après la révolution de 1848, le ralentissement du marché de l’art contraint Fratin à se tourner vers les ventes aux enchères pour disperser ses œuvres, le plus souvent avec les droits d'édition, procédé extrêmement rare pour les sculpteurs du XIXe siècle. Dans le catalogue de l’une de ces ventes (celle d’avril 1850), il est fait mention d’un « Éléphant, promenade en palanquin », ce qui nous permet de dater notre modèle d’avant 1850.

Dimensions
Largeur : 34 cm
Hauteur: 43 cm
Profondeur : 13 cm

Emmanuel FREMIET (1824-1910) et Emile MÜLLER ET CIE L'Aigle et le lézard, tuiles faîtières d'après les sculptures du Château de Pierrefonds

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Emmanuel FREMIET (1824-1910) et Emile MÜLLER ET CIE L'Aigle et le lézard, tuiles faîtières d'après les sculptures du Château de Pierrefonds

Grès émaillé / H : 55 cm / 21’’ 5/8 ; L : 72 cm / 28’’ 3/8 ; P. : 29,5 cm / 11’’ 5/8. 1896 – 1904 Emile Müller (1823 – 1889), architecte de formation, a fondé « La Grande Tuilerie » d’Ivry en 1854, une fabrique de céramiques décoratives pour l’architecture qui connaît un succès croissant au fil des années. Dirigée par le fils du fondateur, Louis Müller, depuis 1889 – date à laquelle elle est couronnée d’un Grand Prix – la Grande Tuilerie jouit d’une importante renommée à la fin du XIXe siècle et assure des collaborations avec les meilleurs artistes de l’époque. Elle élargit en effet ses activités à la reproduction d’oeuvres de maîtres tels qu’Eugène Grasset, Henri de Toulouse-Lautrec ou encore les sculpteurs Vibert, Charpentier, Falguière, Guillot, et Emmanuel Frémiet. Sculpteur majeur du XIXe siècle, Emmanuel Frémiet imagine L’Aigle et Le Lézard vers 1878, pour la rénovation du Château de Pierrefonds, sous la direction de Viollet-le-Duc. Ces deux sculptures font partie d’un ensemble de quatre animaux fantastiques avec Le Boeuf et Le Marabout. L’ensemble décore la cour intérieure du château, où arrivaient les invités du couple impérial pour les « Séries » de Compiègne. En effet, sous le Second Empire, le château devient un lieu de villégiature privilégié pour la cour impériale qui vient y passer, sauf en 1860 et 1867, entre trois et six semaines. Dès 1856, les invités des souverains sont conviés par « séries », chaque série durant une semaine et comportant une centaine d’invités logés au château. Les quatre chimères de l’escalier de Pierrefonds ont tout de suite connu le succès auprès du public et sont devenues des oeuvres à part entière du château. Elles sont gravées par A. Raguenet pour son journal Matériaux et documents d'architecture, de sculpture, et de tous les arts industriels en 1895, puis en 1905, sont représentées dans Les monstres dans l’art, d’Edmond Valton. Face à l’enthousiasme suscité par les quatre animaux fantastiques, l’artiste décide de collaborer avec Louis Müller afin de les adapter à la céramique. La Grande Tuilerie d’Ivry en tire ainsi des oeuvres en grès émaillé. Le Château de Pierrefonds conserve l’une de ces productions : il s’agit de L’Aigle dont un autre exemplaire est passé récemment sur le marché de l’art. En tout état de cause, nous proposons l’unique paire connue de L’Aigle et du Lézard en grès émaillé. Le Metropolitan Museum conserve, quant à lui, un modèle du Lézard en céramique, preuve, s’il en faut, de la qualité muséale de ces oeuvres. La Grande Tuilerie propose un Catalogue de l’exécution en grès d’un choix d’oeuvres des maîtres de la statuaire contemporaine et propose, en 1886, Le Boeuf et Le Lézard de Frémiet. En 1904, le catalogue présente les quatre animaux. Durant ces mêmes années, la fabrique réalise ses chef d’oeuvres les mieux connus : la toiture des dômes des Grand et Petit Palais (Exposition Universelle de 1900), Les Boulangers d’Alexandre Charpentier (1897, Exposition Universelle de 1900), et la « Maison des Chardons » à Paris (1903). Le grès émaillé de notre objet d’art évoque ainsi la qualité des matériaux qui ont servi à certaines des plus belles réalisations de l’architecture parisienne. Les deux animaux chimériques se dressent fièrement, le poitrail bombé, en appui sur leurs pattes avant. La prestance de l’aigle est soulignée par son allure impassible et l’armure qui participe de son aspect médiéval. Il porte des solerets, chausses de chevalier en fer munies d’éperons. En excellent sculpteur animalier, Frémiet souligne l’épaisseur et la noblesse du plumage. Le traitement du bec et de la calotte de l’animal souligne son regard perçant et lui donne du caractère. Sa musculature imposante et ses serres acérées rappellent la dangerosité de l’oiseau de proie. Le lézard est, quant à lui, représenté la gueule ouverte, laissant entrevoir des crocs que l’on imagine venimeux ainsi qu’une langue fourchue. Il semble croisé avec un lion comme le laisse supposer son importante collerette qui s’apparente à une crinière descendant jusque sur son poitrail. Son pelage recouvre par ailleurs toute la surface de sa panse. Si ses pattes avant évoquent plutôt les griffes redoutables d’un dragon, ses pattes arrière sont bien celles d’un reptile, comme sa queue qui évoque, par exemple, celle d’un crocodile. Sa tête est couverte d’écailles (particulièrement visibles sur les gravures d’époque), tandis que ses yeux et ses narines lui donnent un air menaçant. Il s’agit de l’une des premières oeuvres importantes d’Emmanuel Frémiet (1824-1910) qui débute comme lithographe au Museum d’histoire naturelle à Paris dans les années 1840. Son observation des animaux fait de lui un excellent sculpteur animalier, ce qui, combiné à un goût pour les fantaisies Troubadour, a donné naissance à ces animaux fantastiques. L’Empereur remarque son talent lors du chantier de la Salle des Manèges au Louvre en 1858 et le recommande à Viollet-le-Duc pour la restauration du Château de Pierrefonds. Pour ce chantier, la fantaisie est à l’honneur et les artistes ont le loisir de laisser librecours à leur sensibilité. Frémiet, pour sa part, réalise les fameux animaux chimériques pour la rampe de l’escalier principal mais il est également chargé de réaliser la grande statue équestre de Louis d’Orléans, achevée en 1869. Conçus vers 1878, les animaux sont, quant à eux, sculptés dans la pierre dans les années 1880. Emmanuel Frémiet est l’un des artistes majeurs du XIXe siècle. Pierrefonds lance véritablement sa carrière, autant comme sculpteur animalier que pour ses futures grandes statues équestres. Il est notamment l’auteur de la statue dorée de Jeanne d’Arc installée place des Pyramides à Paris (1874), et de la statue de Saint-Michel de l’abbaye du Mont Saint-Michel (1897). Largement récompensé, il fait Officier de la Légion d’Honneur en 1887, devient membre de l’Institut et professeur de dessin animalier au Museum en 1892 avant d’être consacré par un grand prix à l’Exposition Universelle de 1900.

Dimensions
Largeur : 72 cm
Hauteur: 55 cm
Profondeur : 30 cm

Paire de vases de jardin en pierre

Dimensions
Hauteur: 91 cm
Hauteur intérieure : 71 cm

Auguste LEDRU (sculpteur) et Émile COLIN (éditeur), Grand vase en grès émaillé aux mascarons et figures féminines en bronze doré, vers 1902

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Auguste LEDRU (sculpteur) et Émile COLIN (éditeur), Grand vase en grès émaillé aux mascarons et figures féminines en bronze doré, vers 1902

Ce très beau vase en grès émaillé aux ornements de bronze doré a été imaginé par le sculpteur ornemaniste Auguste Ledru et édité par le fabricant de bronze Émile Colin en 1902, année où le modèle en plâtre fut présenté au Salon de la Société des Artistes Français sous le numéro 4065. Auguste Ledru (1860-1902) fut l’élève de Dumont, Bonnassieu, Thomas et Boisseaux. Il travailla aussi avec son père, également appelé Auguste Ledru et sculpteur et ornemaniste comme lui. Il participa avec assiduité aux Salon de la Société des Artistes français entre 1883 et 1902, année de sa mort. En 1892, il remporta une Mention honorable, en 1894, une médaille de troisième classe et en 1896, une médaille de seconde classe avec son beau frère René Lalique (1860-1945). Auguste Ledru faisait aussi appel à des maison d’édition à l’instar de la Maison Susse, Thiébaut frères ou encore Émile Colin, comme ce fut le cas pour notre vase. La maison Colin, qui pratiqua d’abord le moulage en plâtre, fut connue comme fabricant de bronze à partir de 1855. Elle édita les plus grands maîtres de la sculpture française, tels Albert-Ernest Carrier-Belleuse (Le Zouave), Jean-Baptiste Carpeaux (L’Enfant au cor), ou encore l’orfèvre parisien Christofle. Elle est également connue pour la lustrerie ornée de bronzes. La maison participa à l’Exposition Universelle de Chicago en 1891 et remporta un Grand Prix à celle de 1900 grâce à des luminaires de style modelés par Léon Méssagé. À cette date, sa production sembla ensuite se recentrer sur le bronze d’art contemporain, en renonçant à l’édition classique. Ce vase très original à large panse présente un décor en grès émaillé se développant autour de deux mascarons, dont la chevelure et la barbe se transforment en feuillage de part et d’autre. Ces lignes végétales et abstraites caractéristique de l’Art Nouveau créent un jeu de léger relief sur l’ensemble du vase. Au sommet, deux figures féminines en bronze doré, les pieds posés sur la panse et les mains sur le col, forment des anses. Le vase est signé « Ledru » sur la panse. Le musée d’Orsay possède une grande cruche reprenant une ornementation proche de notre vase. En effet, le verseur est orné d’un mascaron et d’une figure féminine nue rappelant les anses de notre vase.

Dimensions
Largeur : 55 cm
Hauteur: 70 cm
Profondeur : 45 cm

Cheminée de style Louis XV ornée d'une palmette en marbre de Carrare

Dimensions
Largeur : 141 cm
Hauteur: 105 cm
Profondeur : 42 cm
Largeur intérieure : 98 cm
Hauteur intérieure : 80 cm

Cheminée de style Louis XVI en marbre Turquin

Dimensions
Largeur : 126 cm
Hauteur: 106 cm
Profondeur : 35 cm
Largeur intérieure : 81 cm
Hauteur intérieure : 82 cm