Ref.18582
MIROY Frères - Belle pendule ancienne aux putti musiciens avec plaques de porcelaine

Cette belle pendule ancienne de style Louis XVI datant de la fin du XIXème siècle présente un décor en bronze doré de putti musiciens avec des plaques de porcelaine. Le cadran est signé « Miroy Frères Paris ». La pendule est composée d'une cage vitrée couronnée d'instruments de musique, notamment d'une lyre et de deux trompettes, et encadrée par les deux putti jouant du triangle et du tambourin. La cage d'horloge et les putti sont montés sur une plate-forme ornée de guirlandes de fleurs et de feuilles en bronze doré et de trois plaques de porcelaine peinte avec des fleurs et un cadre de bleu cyan. L'iconographie musicale est très appréciée par le style Louis XVI, comme le montre cette pendule.

Ref.11318
Gabriel VIARDOT (1830-1906) - Vitrine japonisante

Ce meuble-vitrine, réalisé à la fin du XIXe siècle, porte l'estampille de Gabriel Viardot. A décor sculpté et ajouré, son fronton est orné d'un dragon en haut-relief. Il ouvre en façade par une porte vitrée sur cinq étagères, trois sont disposées en quinconce dont une soutenue par un dragon.

Ref.11349
Gabriel VIARDOT (attribué à) - Classeur à musique japonisant au dragon

Ce classeur à musique en noyer est attribué à Gabriel Viardot. Le décor est caractéristique de la production de cet ébéniste parisien, spécialisé dans le mobilier japonais et chinois. La partie supérieure de ce meuble est décorée de bois sculpté dans la tradition du mobilier japonais et surmontée d'un dragon en bronze doré. Deux montants à décor ajouré et sculpté de rinceaux soutiennent deux plateaux intermédiaires. La partie inférieure ouvre à cinq compartiments verticaux. Les panneaux latéraux sont ornés de branchages gravés. Quatre pieds ajourés à enroulements.

Ref.11487
Maison des Bambous Alfred PERRET et Ernest VIBERT (attribué à) - Paire de consoles d'applique aux cigognes

Charmante paire de consoles d'applique en bois noirci sculpté dont la réalisation est attribuée à la Maison des Bambous de Perret et Vibert. D'inspiration japonisante, le décor de cigognes et de frises d'entrelacs géométriques ajourés est tout à fait caractéristique du goût de l'époque pour les motifs extrêmes-orientaux. La Maison des Bambous de Perret et Vibert fut fondée en 1872 au numéro 33 de la rue du Quatre-Septembre. Spécialisée dans les petits meubles et sièges en bambous et en osier, ils se sont rapidement tournés vers la fabrication de meuble en bois sculpté d'inspiration japonisante et chinoisante. Vers 1910, ils ouvrent une succursale au 170, boulevard Haussmann où ils resteront jusqu'en 1994, année de la fermeture définitive de la Maison des Bambous.

Ref.4386
Cheminée Napoléon III en marbre Enjugerais à modillons

Cette cheminée a été réalisée en marbre Enjugerais dans la seconde moitiée du XIXe siècle. Son entablement est soutenu par des jambages à modillons.

Ref.12839
Ferdinand Duvinage – Paire de vases soliflores à décor en marqueterie d'ivoire

Cette très belle paire de vases soliflore a été réalisée par Ferdinand Duvinage entre 1874 et 1884. Ferdinand Duvinage (1813-1876) reprend le renommé magasin d'ébénisterie de tabletterie d'Alphonse Giroux en 1867 sans en changer le nom. Il dépose en 1874, 1876 (puis sa veuve en 1877) des brevets sur une technique de marqueterie de mosaïque à cloisonnement métallique pour meubles et objets d’art. Son procédé est vraiment original puisqu’il consiste en la réunion combinée de l’ivoire comme fond, du bois, teint ou exotique, pour les dessins ou ornements, et du cuivre ou autre métal pour cloisonner les fragments d’ivoire. La maison participe aux Expositions Universelles où elle remporte de nombreuses médailles. Bien qu’elle soit très peu mentionnée par la critique on sait que les productions au vocabulaire japonisant de la maison sous la direction de Duvinage étaient également très appréciées et rencontraient un vif succès commercial. Il réalise ainsi ici, une belle paire de vases en verre à la forme svelte et élégante, évocatrice de la corolle d'une fleur et orné sur les parois d'un décor de roseaux émaillé. Les vases reposent sur une base en bronze doré remarquablement et finement ciselé agrémentée d'un décor à marqueterie d'ivoire reprenant le procédé breveté que l'artiste a imaginé.

Ref.13879
Une heure de la nuit, sculpture en marbre signée J. Pollet avec sa colonne

Cette surprenante sculpture en marbre de Carrare a été réalisée vers 1850 par le sculpteur français Joseph Michel-Ange Pollet, d’après l’un de ses modèles en plâtre présenté au Salon de Paris de 1848. Il s’agit d’une statue en ronde-bosse nommée Une heure de la nuit, présentant une femme s’étirant les yeux fermés. La gaine en marbre vert de mer et aux codes doriques est cannelée en son fût, et est dotée d’un dispositif rotatif. Un putti las se réveille aux pieds de l’Heure endormie et tient dans ses mains des fleurs semblables à celles de la couronne de la femme nue. Alors que ses pieds délicatement pliés nagent dans les airs, un drapé parait glisser depuis son bassin vers le putti à ses pieds, se terminant en forme d’une goutte d’eau proche de la signature « J. Pollet » sur la base. Une œuvre similaire de J. Pollet se trouve dans les collections du Musée du Louvre, mais seule la notre est accompagnée de sa colonne en marbre vert de mer. Il est d’une grande habileté dans la figure aérienne qu’il semble faire flotter le corps en marbre dans l’espace.

Ref.13836
Comptoir à gibier en chêne

Large comptoir à gibier réalisé en bois de chêne, ouvert de chaque côté, surmonté d’un plateau composé de deux planches très épaisses provenant d’un même tronc.

Ref.14533
Grande double porte et encadrement vitrés

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Paul SOYER, Paire de portraits émaillés, fin du XIXe siècle

Cette paire de portraits émaillés féminins fut exécutée par Paul Soyer à la fin du xixe siècle. Paul Soyer (1832-1903) exerça la profession de ciseleur à Paris dès les années 1850. Peu à peu, il s’initia à la technique de l’émail, afin de remplacer les bronzes ornementaux dans le décor du mobilier. Il ouvrit un atelier de graveur-émailleur dès 1861, et apporta alors sa collaboration à des émailleurs et des orfèvres de renom, tels Claudius Popelin (1825-1892), dont il fut l’élève, Charles Duron ou Gustave Baugrand. C’est comme collaborateur de ce dernier qu’il obtient sa première médaille de bronze à l’Exposition Universelle de 1867. À la suite de ce succès, il ouvrit un atelier de plus grande envergure, et se spécialisa dans les diverses techniques de l’émail, avec une prédilection pour l’émail peint. Il participa à toutes les Expositions Universelles françaises et étrangères, ainsi qu’aux Expositions de l’Union Centrale des Beaux Arts appliqués à l’Industrie. Régulièrement récompensé, notamment par une médaille d’or en 1878, il fut hors concours et membre du jury à partir de 1889, date à laquelle il reçut la Légion d’Honneur. Sa production, très variée, comprend aussi bien de petites décorations pour la bijouterie que de véritables tableaux en émail, ainsi que des objets d’art émaillés pour l’orfèvrerie et des plaques destinées à l’ébénisterie. Émule de Popelin, il resta fidèle à l’art de la Renaissance et du début du xviie siècle, affectionnant, entre autres, la technique des émaux polychromes associée à la grisaille, et celle du camaïeu or. Très populaire au Moyen Âge et à la Renaissance, l’usage de l’émail fit un retour en grâce au xixe siècle. Ces pièces en particulier se distinguent par la combinaison des techniques de la grisaille et du camaïeu or, héritée de Claudius Popelin.

Ref.5314
Cheminée de style Louis XV modèle Pompadour en marbre Enjugerais

Ref.5524
Cheminée de style Napoléon III à modillons sculptée en marbre Enjugerais

Ref.15538
Lot de 18 m² de parquet point de Hongrie

Ref.15610
Encrier Napoléon III d’inspiration égyptienne, fin du XIXe siècle

Cet encrier égyptisant fut exécuté en France, sous le règne de Napoléon III. Le centre de l’encrier est occupé par une représentation de la déesse Hathor. Frontale et hiératique, à l’image des statues monumentales de l’Égypte antique, elle est assise sur un trône, les jambes serrées. Elle tient dans une main une croix ansée (l’un de ses attributs), et dans l’autre un sceptre en forme de fleur de lotus, l’un des symboles de l’Égypte. Sa tenue vestimentaire et les accessoires qu’elle porte sont autant de références à l’art et à la culture égyptiens : vêtue d’un pagne, elle porte un némès orné d’un uraeus (un cobra), la coiffe des pharaons et des dieux ; celui-ci est surmonté d’un disque solaire placé entre deux cornes, l’un de ses attributs ; elle arbore également un large collier ousekh, attribut de la noblesse égyptienne, auquel est suspendu un pendentif. La déesse siège sur un trône structuré par deux lions à la crinière soigneusement coiffée, et décoré de signes évoquant les hiéroglyphes. De part et d’autre, les couvercles des encriers sont formés par deux têtes de vautours adossées, surmontées d’anneaux permettant de les soulever. Peut-être l’artiste s’inspira-t-il, pour représenter la déesse, de l’un des bas-reliefs du temple d’Hathor à Dendérah, où la déesse est figurée avec tous ses attributs.

Ref.5860
Cheminée de style Louis XVI en marbre d'Arabescato décorée d'une guirlande de fleurs en bronze doré