Ref.0771
Fontaine en alcove avec un ange

Fontaine composée d’une alcôve et d’une vasque sculptée de profonds godrons et d’une frise de cartouches fleuris en bordure supérieure, reposant sur un culot mouluré et sculpté de volutes. Le socle de la sculpture qui s’insert dans l’alcôve, est orné d’une agrafe de feuille d’acanthe et d’enroulements. La sculpture représente un enfant à la chevelure bouclée accroupi sur une coquille, entouré de deux dauphins de style Louis XIV que sa main gauche vient caresser. De sa main droite, l’enfant retient un pan de sa cape au dessus de sa tête, qui retombe délicatement sur une partie de son bras et de ses hanches, donnant ainsi davantage de mouvement au subtil déhanché existant. La composition de cette sculpture est faite de courbes et de contre-courbes, avec un soin particulier apporté au traitement des surfaces, tantôt lisses (surtout sur la chair de l’enfant), tantôt striées (les écailles des dauphins, la coquille) dans un souci d’élégance, de naturel et de vivacité. L’alcôve, qui met en valeur la sculpture, comporte une élégante décoration de moulurations, de frise de perles et de fleurs oblongues dans les écoinçons. Elle est coiffée par une gaine à la terminaison en volute, décorée d’une couronne de lauriers et rubans, dont le tablier présente un masque de faune riant, faisant écho au sourire de l’enfant. De part et d’autre, des chapitaux de colonnes cannelés terminés par une frise de modillons. La sculpture centrale a été réalisée en plâtre ancien, l’entourage formant l’alcôve étant récent, moulé en plâtre à partir de l’alcôve du château du Comte de Chavagnac. La vasque et le socle de la sculpture ont été réalisés en pierre de cortone qui est une pierre marbrière.

Ref.9646
Rampe d'escalier de Raymond Subes, 1960

Ref.3017
Pièce de boiserie en chêne sculpté à têtes de satyres et motifs de draperies, XIXè siècle

Pièce de boiserie ancienne du XIXè siècle en chêne sculpté. Le décor sculpté de têtes de satyres est très fin et de qualité. La boiserie est composée comme suit : - une grande arcade en anse de panier - un grand encadrement de cheminée - un grand miroir - des panneaux sculptés de plis de serviette et motifs de draperies avec triples arcades. Ces panneaux font 2.96 mètres de hauteur pour environ 4 mètres linéaires. Voir les photographies pour les dimensions plus précises.

Ref.03147
"Cacatoès" plat émaillé par T. Soyer

Ref.14632
Grand vase de style grec en terre cuite

Grand vase de style grec antique en terre cuite peinte de couleur claire présentant un décor de centauromachie. Il repose sur un socle décoré de sphinges à sa base.

Ref.14912
Baignoire en zinc

Ref.13985
Bassin en pierre du XVIIIe siècle

Ref.15274
Louis TAUZIN, CHAMPENOIS et Cie, La Tour Eiffel, vers 1889

Cette chromolithographie fut réalisée par Louis Tauzin en collaboration avec l’imprimerie Champenois & Cie au moment de la construction de la Tour Eiffel, à l’occasion de l’Exposition Universelle qui eut lieu à Paris en 1889. Le peintre Louis Tauzin (Barsac, vers 1842-Royan, 1815) fut élève du peintre Oscar Gué, et commença à exposer au Salon en 1867. Il donne en l’occurrence une belle illustration de la Tour Eiffel pendant l’Exposition Universelle de 1889. Construit par l’ingénieur Gustave Eiffel (1832-1923) entre 1887 et 1889, ce monument entièrement réalisé en fer culmine alors à 312 mètres. Il s’agit de la plus haute tour du monde, et du clou de la manifestation, qui s’étend sur le champ de Mars et jusqu’aux Invalides et sur la colline du Trocadéro, de l’autre côté de la Seine. À l’origine pensée comme éphémère, comme la plupart des bâtiments construits en vue de telles manifestations, la Tour Eiffel fut finalement conservée du fait de son succès, jusqu’à devenir l’un des symboles parisiens les plus célèbres, connaissant un engouement jamais démenti depuis les années 1960. L’affiche représente la tour Eiffel vue depuis la rive droite de la Seine, depuis un point légèrement surélevé. Elle occupe le centre de l’affiche ; à sa gauche, on devine le dôme des Invalides ; à sa droite, le palais de l’Industrie, qui occupait le Champ de Mars. Le fourmillement de petits personnages et le va et vient des bateaux navigant en contrebas donnent de la vie à l’ensemble. Le musée d’Orsay conserve un exemplaire rehaussé de paillettes de cette chromolithographie. Ces rehauts permettent d’évoquer les illuminations qui éclairaient la Tour Eiffel et les fenêtres du palais de l’Industrie : chaque soir, des becs de gaz protégés par des globes opalins étaient allumés et donnaient à la manifestation une tournure plus festive encore. Le phare logé dans le campanile de la Tour Eiffel existait déjà, et projetait des lumières bleu, blanc et rouge sur la ville. Cette chromolithographie est un beau témoignage du succès que connut la Tour Eiffel dès sa conception, malgré les oppositions qu’elle connut en amont de sa construction, puis de la décision de sa conservation, jusqu’à devenir le symbole de Paris par excellence.

Ref.15526
Trumeau de style Louis XVI avec miroir au dessus en demi-rond

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Paire de Vases en Cristal Bleu de BACCARAT Signés, à Monture en Bronze Doré – Style Napoléon III, Fin du XIXe Siècle

Superbe paire de vases en cristal bleu cobalt soufflé de la maison Baccarat, signés, datant de la fin du XIXe siècle. Le décor en spirale met en valeur la qualité et la finesse du travail du cristal. Chaque vase repose sur une monture en bronze doré finement ciselée, ornée de grappes de raisin et de feuillages, dans le goût du style Napoléon III. L’ensemble témoigne du raffinement et du savoir-faire de l’art décoratif français de cette époque. La signature authentifie l’origine prestigieuse de ces pièces.