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"La Conversion de Saint Hubert" - Plaque de cheminée moderne

Ref.11676
"La Conversion de Saint Hubert" - Plaque de cheminée moderne

Cette plaque de cheminée moderne a été réalisée au XXe siècle, d'après un modèle de plaque connu dès le XVIe siècle. Elle représente la Conversion de Saint Hubert, l'apôtre des Ardennes, né vers 656. Dans son ouvrage "Histoire chronique de l'Abbaye et de la Ville de Saint-Hubert-en-Ardennes", Mouzon écrit : "Un jour de fête, le vendredi saint à ce que l'on croit, se trouvant à la chasse dans la forêt des Ardennes, il vit subitement se retourner vers lui un beau cerf, que ses chiens venaient de lancer, et qui portait l'image du Christ entre les branches de son bois; en même temps il entendit une voix qui lui dit : "Hubert, Hubert, jusques à quand poursuivrez-vous les bêtes de la forêt ; jusques à quand cette vaine passion vous fera-t-elle oublier votre salut ?" Frappé de cette merveille comme d'un coup de foudre, il descend de son cheval, se prosterne devant le cerf et s'écrie : "Seigneur, que voulez-vous que je fasse, je suis prêt à obéir." "Allez, lui répond la voix divine, allez à Maëstricht vers Saint Lambert qui vous instruira de mes volontés", et le cerf disparaît. Hubert quitta le palais de Juville et se rendit à Maëstricht où Saint Lambert l'instruisit des vérités de la religion. Bientôt après il alla s'enfermer au monastère de Stavelot, d'où il ne sortit qu'au bout de sept ans, pour accomplir le pèlerinage de Rome, qu'un ange lui avait suggéré. Pendant son séjour dans la capitale du monde chrétien, un ange annonça au pape Serge Ier le martyre de Saint Lambert, dont il lui remit la crosse, et lui ordonna de sacrer en sa place son disciple Saint Hubert, qui se trouvait en ce moment agenouillé sur le tombeau du prince des apôtres. Le pape obéit, reconnut Hubert parmi la foule des pèlerins, lui annonça les intentions de Dieu et le sacra évêque. Ce fut pendant cette cérémonie q'un ange apporta à saint Hubert cette fameuse étole qui est aujourd'hui dans l'église de Saint-Hubert". Dans la partie haute de la plaque, c'est cet ange que l'on aperçoit tendant l'étole miraculeuse, protectrice et guérisseuse de la rage à Saint Hubert.

Dimensions
Largeur : 100 cm
Hauteur: 77 cm
Profondeur : 5 cm

Paul SOYER, Paire de portraits émaillés, fin du XIXe siècle

Ref.14667
Paul SOYER, Paire de portraits émaillés, fin du XIXe siècle

Cette paire de portraits émaillés féminins fut exécutée par Paul Soyer à la fin du xixe siècle. Paul Soyer (1832-1903) exerça la profession de ciseleur à Paris dès les années 1850. Peu à peu, il s’initia à la technique de l’émail, afin de remplacer les bronzes ornementaux dans le décor du mobilier. Il ouvrit un atelier de graveur-émailleur dès 1861, et apporta alors sa collaboration à des émailleurs et des orfèvres de renom, tels Claudius Popelin (1825-1892), dont il fut l’élève, Charles Duron ou Gustave Baugrand. C’est comme collaborateur de ce dernier qu’il obtient sa première médaille de bronze à l’Exposition Universelle de 1867. À la suite de ce succès, il ouvrit un atelier de plus grande envergure, et se spécialisa dans les diverses techniques de l’émail, avec une prédilection pour l’émail peint. Il participa à toutes les Expositions Universelles françaises et étrangères, ainsi qu’aux Expositions de l’Union Centrale des Beaux Arts appliqués à l’Industrie. Régulièrement récompensé, notamment par une médaille d’or en 1878, il fut hors concours et membre du jury à partir de 1889, date à laquelle il reçut la Légion d’Honneur. Sa production, très variée, comprend aussi bien de petites décorations pour la bijouterie que de véritables tableaux en émail, ainsi que des objets d’art émaillés pour l’orfèvrerie et des plaques destinées à l’ébénisterie. Émule de Popelin, il resta fidèle à l’art de la Renaissance et du début du xviie siècle, affectionnant, entre autres, la technique des émaux polychromes associée à la grisaille, et celle du camaïeu or. Très populaire au Moyen Âge et à la Renaissance, l’usage de l’émail fit un retour en grâce au xixe siècle. Ces pièces en particulier se distinguent par la combinaison des techniques de la grisaille et du camaïeu or, héritée de Claudius Popelin.

Dimensions
Largeur : 56 cm
Hauteur: 69 cm