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Ma sélection (4 Objets)


Victor GEOFFROY-DECHAUME,Paire de brûle-parfums en bronze argenté ornés de chiens, vers 1840

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Victor GEOFFROY-DECHAUME,Paire de brûle-parfums en bronze argenté ornés de chiens, vers 1840

Cette paire de brûle-parfums en bronze argenté et ornée de chiens, est un travail de l’orfèvre et sculpteur Victor Geoffroy-Dechaume (1816-1892), comme l’indique la signature ciselée à l’arrière des couvercles. Cette paire de brûle-parfums est un témoignage du goût, combinant des références aux arts islamiques et médiévaux, qui se développe dès la fin des années 1840 dans tous les domaines des arts décoratifs et plus particulièrement dans l’œuvre de Victor Geoffroy-Dechaume, prolifique créateur de modèles d’orfèvrerie civile et religieuse. Il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1831 où il est l’élève de David d'Angers et de James Pradier. Son goût le porte tout d’abord à se consacrer aux objets d’art et en particulier aux modelages destinés à l’orfèvrerie jusqu’en 1848, date à laquelle il découvre la sculpture médiévale. Il fournit notamment de nombreux dessins servant de modèles pour d’autres artistes tels que le bronzier Auguste-Maximilien Delafontaine (1813-1892) ou encore l’orfèvre François-Désiré Froment-Meurice (1801-1855) Puis, vers 1850, il se tourne vers l’étude de la statuaire monumentale et plus précisément l’art statuaire médiéval. Il devient l’un des principaux collaborateurs de Viollet-le-Duc et c’est ainsi qu’il participe aux grands chantiers de restauration de son temps tels la cathédrale de Chartres, Notre-Dame de Paris ou la Sainte-Chapelle. Artiste multiple fécond, il fut à la fois restaurateur d’édifices religieux, sculpteur monumental, auteur de statues commémoratives, orfèvre des princes et mouleur à l’activité prolifique. En 1885, Victor Geoffroy-Dechaume est nommé directeur du musée de Sculpture comparée (actuel musée des monuments français). Notre paire de brûle-parfums est donc réalisée dans la droite ligne de ces œuvres majeures qui marquent la première partie de sa carrière. C’est le moment où il s’adonne aux arts décoratifs et notamment l’orfèvrerie en produisant des modèles et des œuvres dont les références ornementales font appel aux arts islamiques et médiévaux. On reconnaît ainsi ces inspirations dans les formes polylobées et mouvementées de nos brûle-parfums. Réalisés en bronze argenté, ils présentent sur le sommet des petites sculptures figurant des chiens dont les corps ont été martelés de petits motifs abstraits leur apportant ainsi une certaine texture et rappelant l’inspiration orientale. Les deux scènes sont bien différentes, puisque sur l’une est présenté un combat entre deux chiens, où on les voit tous deux assis l’un en face de l’autre et l’un d’eux mordre au cou l’autre. Sur l’autre, c’est une femelle qui est représentée dans la même position assise que le chien se faisant mordre. Elle est accompagnée de petites chiots en train de boire le lait à ses mamelles. Ces figures canines reposent sur une bague ornée de motifs orientaux et percées de trous afin de laisser s’échapper les effluves du parfum. Quant au piétement quadripode, ses lignes sinueuses et son décor forment une hybridation entre un décor inspiré de l’art oriental et des formes grotesques voire monstrueuses de l’art gothique, à l’instar de ses quatre pieds griffes stylisés ou des rinceaux détachés, ornés de motifs insinuant des écailles et formant quatre bras autour. Bibliographie : Catalogue de l’exposition De plâtre et d’or. Geoffroy-Dechaume sculpteur romantique de Viollet-le-Duc. Musée d’art et d’Histoire Louis Senlecq, L’Isle-Adam, 1998.

Dimensions
Largeur : 24 cm
Hauteur: 37 cm
Profondeur : 24 cm

CRISTALLERIE DE BACCARAT et Eugène ROUSSEAU (modèle de), Paire de vases « Clair de Lune » en cristal bleu et monture en bronze doré, vers 1875-1890

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CRISTALLERIE DE BACCARAT et Eugène ROUSSEAU (modèle de), Paire de vases « Clair de Lune » en cristal bleu et monture en bronze doré, vers 1875-1890

Cette rare paire de vases en cristal bleu à décor émaillé à chaud polychrome et or et montée en bronze doré a été réalisée par la cristallerie Baccarat entre les années 1875 et 1890 d’après un modèle dessiné par Eugène Rousseau (1827-1890). Il s’agit du modèle «Clair de lune », présentant un décor japonisant représentant une pleine lune jaune reflétant un saule pleureur, dans un entourage de petites fleurs stylisées placées ça et là sur l’ensemble de la panse du vase. Le col ainsi que la base sont quant à eux soulignés d’un filet circulaire doré. Les deux vases sont également présentés sur une monture quadripode réalisée en bronze doré et représentant des branches de cerisier en fleurs. François-Eugène Rousseau (1827-1890), dit Eugène Rousseau, est un maître verrier qui s’établit dès 1855 en tant que marchand spécialisé dans la porcelaine et la faïence au 43, de la rue Coquillière à Paris. Vers 1867, il se tourne vers le verre et fait appel aux talents d’Eugène Michel pour lui faire graver toute une gamme de verrerie. En 1867, alors qu´il s´intéresse aux motifs japonisants, Eugène Rousseau fait réaliser par Félix Bracquemond un service de porcelaine destiné à être présenté à l’Exposition Universelle à Paris, où pour la première fois un artiste européen copie directement un artiste japonais, en reproduisant des figures animales de la Manga d’Hokusai. À la suite du succès de ce service, l’esthétique japonaise influencera la production de Rousseau. En 1869, deux de ses verres peints sont achetés par le Victoria and Albert Museum. Ses verreries japonisantes produites avec le concours probable des frères Appert à Clichy et de la Cristallerie de Baccarat, apparaîtront en 1874 à Paris à la IVe Exposition de l’Union centrale des Beaux-arts appliqués à l’industrie. Membre de l´Union centrale des Arts décoratifs dès sa création en 1862, il reçoit la croix de la Légion d´Honneur. En fin de carrière, il s´associe avec Ernest Leveillé, qui fut également son élève. Leveillé poursuivra l’œuvre d’Eugène Rousseau après sa mort, ayant racheté le fonds de son atelier rue Coquillière en 1885. Créée sous le règne de Louis XV, la cristallerie de Baccarat doit sa renommée internationale à ses participations tout au long du XIXe siècle et jusqu'en 1937 aux Expositions Universelles. C'est durant cette période que la manufacture s'illustre aux yeux du monde par l'excellence de sa production et sa recherche constante d'innovations et rapportant à chaque fois des médailles. Ses réalisations influencent les autres manufactures de verre et de cristal européennes pendant les décennies qui suivirent et donnent le ton en matière de technique d’exécution et de modèles stylistiques. Les œuvres de la cristallerie sont très rarement signées entre 1764 et 1860, année où apparaissent les première étiquettes de manière ponctuelle et quinze ans plus tard le cachet au nom de la cristallerie sur quelques modèles soufflés et parties en bronze. Il faut attendre 1936, pour que la marque « BACCARAT » accompagnée d’une carafe et de deux verres apparaissent sur l’ensemble de la production.

Dimensions
Largeur : 13 cm
Hauteur: 23 cm
Profondeur : 13 cm

Faïencerie de Gien - Très beau cache-pot "Bernard" en faïence de style Napoléon III au décor à l'or fin, fin du XIXe siècle

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Faïencerie de Gien - Très beau cache-pot "Bernard" en faïence de style Napoléon III au décor à l'or fin, fin du XIXe siècle

Ce très beau cache-pot au décor floral polychrome a été réalisé entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle à la faïencerie de Gien comme l'indique le cachet sur le dessous. Il s'agit du modèle "Bernard", de forme ventrue reposant sur quatre pieds escargots et flanqué de deux anses. Son décor principal se compose de beaux plants de lys sur un fond écru, représentant des fleurs éclosent et des bourgeons de couleur blanche ou colorés à l'or fin, entourés de feuilles oranges. Ce décor est rehaussé de larges bandes aux motifs floraux stylisés et volutes de couleur violette, verte et bleu turquoise rappelant le fameux bleu du céramiste Théodore Deck. Quant aux anses et aux pieds ils reprennent le même vert jade utilisés dans ce décor que l'on retrouve également à l'intérieur du cache-pot. Parmi les nombreuses faïenceries nées au XIXe siècle, celle de Gien est l'une des plus renommées et la plus importante d'Europe. Elle excelle dans l'art de l'imitation, et fabrique des copies de pièces du passé à un prix accessible. Des pièces uniques furent également créées avec le concours d'artistes de talent qui les illustrèrent de nouveaux décors ou s'inspirèrent de ceux des siècles passés ou de ceux d'autres faïenceries européennes et d'Extrême-Orient. La manufacture voit le jour en 1821 à l'initiative de Thomas Edme Hulm qui acquiert les terrains de l'ancien couvent des Minimes à Gien pour y installer une manufacture de faïence après avoir cédé celle de Montereau gérée par sa famille depuis 1774. En raison de difficultés financières, la manufacure de Gien change plusieurs fois de propriétaires et de noms entre 1826 et 1862, elle est ainsi successivement nommée « Guyon, Boulen & Cie », « Geoffroy, Guérin & Cie » avant de porter son nom définitif « Faïencerie de Gien » à partir de 1875. La manufacture participe aux grandes expositions qui rythment la seconde moitié du XIXe siècle telles que les Expositions Universelles et y remportent de nombreuses récompenses. Un cache-pot de forme identique et au décor similaire est conservé au musée Charles VII à Mehun-sur-Yèvre.

Dimensions
Largeur : 43 cm
Hauteur: 27 cm
Profondeur : 32 cm