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Paire de vases en bronze doré et malachite, Russie, fin du XIXe siècle

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Paire de vases en bronze doré et malachite, Russie, fin du XIXe siècle

Cette belle paire de vases a été réalisée en bronze doré et malachite. Il s'agit très certainement d'un travail russe de la fin du XIXe siècle. La panse des vases de forme balustre a été réalisée en malachite et accueille un motif de style rocaille en bronze doré. L'ensemble des ornements a été réalisé en bronze doré, à l'instar des anses qui rappellent également le style Louis XV, puisqu'elles sont formées de fins rinceaux en feuilles d'acanthe, ou encore le col où viennent se rattacher les anses, ainsi que le piédouche. Enfin, du col vient jaillir un très beau bouquet de tulipe en bronze doré tandis que le vase repose sur une petite base carrée réalisée en malachite. La malachite, est un minéral qui jouit d'un vert intense dû à sa forte composition de cuivre, qui le rend très apprécié au XIXe siècle. Cette pierre provient principalement de Russie qui possède d’importants gisements connus depuis le XVIIe siècle, dont celui de Nijni Taguil, mis à jour en 1835 et exploité par le comte Demidoff (1812 - 1870). Utilisée en bloc pour réaliser de petits objets, la malachite ne se prête pas à la réalisation de grandes pièces comme celles que l’on peut faire en marbre. C’est pourquoi la technique dite de la « mosaïque russe » est mise au point dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle : des lamelles de malachite sont plaquées de façon à donner l’illusion d’un bloc, permettant d’arborer cette couleur extraordinaire sur des murs, colonnes, portes, et autres éléments de décoration intérieure. Les Manufactures lapidaires royales de Peterhof et Ekaterinbourg développent cet art, qui séduit vite l’aristocratie. La France découvre cette technique lorsqu’en 1808, Alexandre I de Russie (1777 - 1825) fait cadeau à Napoléon Ier (1769 – 1821) d’un ensemble de présents en malachite. Des candélabres, des grands vases et un bassin sont ainsi installés dans le Salon de l’Empereur à Trianon, devenu « Salon des Malachites ». La beauté nouvelle de cet art raffiné crée un engouement qui durera tout le long du XIXe siècle.

Dimensions
Largeur : 38 cm
Hauteur: 61 cm
Profondeur : 23 cm

Gabriel VIARDOT, Lit japonisant doté d’un dais et accompagné de sa table de chevet, seconde moitié du XIXe siècle

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Gabriel VIARDOT, Lit japonisant doté d’un dais et accompagné de sa table de chevet, seconde moitié du XIXe siècle

Table de nuit : H. 81 ; L. 59 ; P. 38 cm Cet ensemble d’un lit et d’une table de chevet japonisants fut exécuté par Gabriel Viardot dans la seconde moitié du xixe siècle. Sculpteur sur bois de talent, Gabriel Viardot ouvrit en 1853 une fabrique et un magasin de meubles à Paris. Dans les années 1870, il décida de se consacrer au « mobilier genre chinois-japonais ». Il obtint de prestigieuses récompenses lors des Expositions universelles de 1878, 1889 et 1900 à Paris, et une médaille d’or à l’Exposition internationale d’Anvers en 1884. Le pied du lit présente une ornementation sculptée en bas et très bas-relief s’inspirant de l’art extrême-oriental : à gauche, un dragon évolue sur une structuré géométrisée se prolongeant hors du cartouche dans lequel il s’inscrit, tandis qu’à droite, un second cartouche accueillant une délicate marqueterie de nacre représentant une branche de sakura (c’est-à-dire : de cerisier en fleur) se voit agrémenté d’une sculpture en bas-relief reprenant un motif de branche fleurie s’épanouissant en regard du dragon. Les contours présentent une ornementation tout à fait caractéristique de l’artiste : les pieds sont ornés de volutes géométrisées, tandis que le sommet imite la forme d’un nuage. La tête de lit est agrémentée en son sommet de deux oiseaux voletant près d’une branche de sakura, surmontés de volutes de nuage ou de fumée. De part et d’autre sont inclus des panneaux incrustés de nacre de provenance extrême-orientale. Quatre colonnettes s’élancent de la tête de lit, reliées deux à deux par un motif ajouré caractéristique de l’art de Viardot. À gauche, une branche de sakura semble naître de l’une des deux colonnettes et se déploie d’abord entre les deux, puis dans l’espace central, conférant une belle asymétrie à l’ensemble. Le dais est, lui aussi, orné de motifs ajourés. Les deux traverses sommitales se relèvent à chaque extrémité pour évoquer le toit des pagodes. À l’avant, une nouvelle branche de cerisier fleuri s’intègre harmonieusement au motif ajouré central. La table de chevet repose sur quatre pattes de lion. Elle présente des étagères asymétriques ouvertes rappelant les « cha’dansu » (ou cabinets à thé) nippons. L’une d’elles, dont l’intérieur est tapissé de marbre blanc, est close par un panneau en laque issu de l’importation qui avait alors cours en Europe. En partie supérieure, le petit tiroir, doté d’une poignée ouvragée, présente un motif gravé de feuilles de bambou, tandis que le plateau, également sculpté, est relevé d’un côté et abaissé de l’autre, dans un schéma tout à fait caractéristique des productions de l’artiste. La table de chevet est d’ailleurs signée, chose rare chez Viardot, signifiant que l’artiste apporta un soin exceptionnel à la confection de ce meuble. Avec cet ensemble, Gabriel Viardot s’inscrit dans l’un des poncifs du japonisme, qui se développe en Europe à partir des années 1870 : il adapta une ornementation d’inspiration extrême orientale à une structure éminemment européenne puisque le lit (à plus forte raison lorsqu’il est doté d’un dais), comme la table de nuit sont des meubles éminemment occidentaux et inexistants dans la culture extrême-orientale. L’un des dessins se trouvant dans les archives de Viardot représente un lit doté d’un dais très proche du nôtre ; les montants du dais et leur ornementation sont tout à fait similaire, ainsi que la forme générale du lit, et le reste de l’ornementation présente de nombreuses similitudes avec notre lit.

Dimensions
Largeur : 159 cm
Hauteur: 251 cm
Profondeur : 213 cm