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Style Japonisme / Ref.15872

Présentoir d’apparat d’époque Qianlong (1736-1795) en forme de dragon, bronze doré, émail champlevé

Dimensions
Largeur 57cm
Hauteur 39cm
Profondeur : 22cm

Ces deux dragons en bronze doré joints en leur milieu formaient certainement un présentoir d’apparat pour un riche intérieur. Ils étaient sans doute destinés à recevoir un plateau ou une vasque. Leurs corps sinueux dessinent une élégante sculpture élancée, terminée par deux têtes menaçantes ornées d’émaux champlevés.

Les corps présentent un décor d’une grande régularité et au traitement varié. La lumière joue sur de fines écailles reptiliennes au relief discret et rythmé. Celles-ci se mêlent à de grandes écailles trilobées et incisées dans un jeu des motifs qui souligne la torsion des profils. Les motifs trilobés signalent le dessous des corps : ils décorent le cou et l’intérieur des membres. En contrepoint parfait avec les grandes écailles stylisées, la crête dorsale hérissée de pointes ciselées épouse harmonieusement les inflexions de la silhouette. La base de la cime dorsale dessine une ondulation régulière tout le long du dos de l’animal tandis que des nervures stylisées marquent les membres antérieurs et postérieurs. Leurs articulations sont signalées par trois volutes incisées formant d’élégants motifs de vagues.
Plutôt que d’adopter un mouvement recourbé vers l’intérieur de la composition et de participer au soutien du plateau, les queues sont positionnées dans le prolongement des corps, participant ainsi à l’allongement des proportions. Les cinq griffes sont tournées vers le haut de façon à soutenir un présentoir. La tradition iconographique attribue au dragon asiatique entre 3 et 5 griffes, représentatif du rang qu’il occupe. Le dragon à 5 griffes étant considéré comme le plus puissant, seul l’Empereur de Chine et sa famille sont autorisés à utiliser cet emblème.

Les têtes amovibles sont travaillées avec grand soin et la subtile inclinaison de la composition traduit une adaptation au présentoir que soutenaient les dragons. Les couleurs variées des émaux champlevés jouent avec de délicats motifs poinçonnés dessinant des moustaches d’une finesse exceptionnelle le long du museau. La crinière aux sillons profonds présente un émail vert et bleu tandis que le rose se mêle avec le blanc sur les joues. Reprenant le motif de petites écailles ininterrompues, le sommet du crâne est orné d’émaux champlevés noirs et un point d’émail rose marque le centre du front à la manière d’un diadème. Les lignes émaillées qui soulignent le front, les yeux et le visage confèrent élégance et finesse à l’ensemble. L’attitude menaçante du monstre est exacerbée par une gueule béante émaillée de rouge ourlée d’une fine ligne vermeille et de crocs aux motifs incisés en « U ». La courbe de la lèvre supérieure est accentuée de trois sillons émaillés. Enfin, les barbillons sont parés d’émail bleu et les moustaches recourbées prennent naissance à l’extrémité du museau dont les naseaux sont rehaussés d’émail rose.

Par la virtuosité de la ciselure, l’éclat des émaux champlevés et l’harmonie de ses proportions, cet exceptionnel présentoir d’apparat illustre l’excellence des ateliers impériaux de l’époque Qianlong (1736-1795). La combinaison du bronze doré et de l’émail champlevé met en valeur une sculpture d’une grande précision dont l’iconographie du dragon à cinq griffes évoque un objet à destination d’une clientèle impériale.
Des modèles dans le même esprit que notre présentoir sont fabriqués au XIXe siècle par des ateliers pékinois. À cette période, les artisans chinois réalisent une grande variété d’objets décoratifs destinés au marché européen : présentoirs, vases, plateaux et coupes de taille et de forme variées illustrent leur maîtrise technique. Ces dragons réalisés au XIXe siècle se démarquent par une variante importante : ils présentent des bosses nues sur le front, contrairement à notre modèle lisse et décoré d’émaux champlevés.

Prix: sur demande

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