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Style Napoléon III / Ref.13733

Laurent MARQUESTE - « Galatée », Sculpture en marbre, vers 1885

Dimensions
Largeur : 20cm
Hauteur: 82cm
Profondeur : 23cm

Époque et provenance:
France, XIXe siècle

Statut:
Bon état

Cette très belle Galatée a été sculptée par Laurent Honoré Marqueste (1848-1920) comme l'indique la signature sur la terrasse, en marbre de Carrare après 1885.

Sculpteur français né le 12 juin 1848 à Toulouse, Laurent Marqueste a étudié auprès d’Alexandre Falguière (17831-1900), sculpteur toulousain considéré comme l'une des figures majeures de la sculpture réaliste française au XIXe siècle, et de François Jouffroy (1806-1882). En 1871, il obtient le prix de Rome avec son bas-relief La Flagellation de Jésus et est reçu comme pensionnaire à la villa Médicis à Rome de 1872 à 1875.
Il expose très régulièrement tout au long de sa carrière au Salon avec une première participation en 1874 en présentant Jacob et l'Ange, un bas-relief en plâtre, qui lui vaut une médaille de troisième classe. Deux ans plus tard, il reçoit une médaille de première classe pour sa sculpture Persée et la Gorgone, et deux ans plus tard il est placé hors concours. En 1884 , il reçoit les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur. Il participe également aux Expositions Universelles, notamment à celle de Paris en 1878, où il reçoit une médaille de deuxième classe. En 1889, il reçoit une médaille d’or et un Grand Prix en 1900. Grâce à ses nombreuses récompenses et sa renommée il obtient de nombreuses commandes de la ville de Paris en particulier pour le jardin des Tuileries, le palais du Luxembourg, ou encore le pont Alexandre-III.

Il réalise ici une sculpture représentant Galatée, l’une des trente deux Néréides surtout connue pour son histoire avec le cyclope Polyphème racontée par Théocrite puis dans les Métamorphoses d’Ovide. L’histoire est rapportée d'abord dans l’Idylle XI intitulée « Le Cyclope » du poète grec Théocrite qui évoque le rude Polyphème, barbu et hirsute, assis sur le rivage, face à la mer, et se consumant d'amour pour « la blanche Galatée plus délicate que l'agneau ». Ovide suit ce modèle mais en développant longuement ce que le poète grec avait dit en une pièce brève, et en brodant autour de ce thème les amours de Galatée et du jeune Acis. Polyphème aspire à l'amour de Galatée ; mais celle-ci lui préfère le berger sicilien Acis. Polyphème, les ayant surpris ensemble, tue son rival en l'écrasant sous un rocher. Galatée change alors le sang d'Acis en une rivière portant son nom en Sicile.
Notre sculpture reprend les codes de la sculpture antique classique en présentant la jeune femme nue et debout dans une position de contrapposto, où tout le poids du corps repose sur sa jambe gauche créant ainsi un déhanchement. Ses bras sont relevés au dessus de sa tête et au niveau de son épaule et révèlent une attitude sensuelle et lascive traduite également par l’expression de son visage.

Le plâtre de cette sculpture fut présenté au Salon de 1884 et le marbre l’année suivante. Ce dernier fut acquis par l’État et attribué au Louvre avant d’être affecté au Musée d’Orsay en 1986 et déposé au musée départemental Dobrée de Nantes en 2019. Notre sculpture fut dont réalisée par le sculpteur d’après son modèle original en version réduite.