Ref.0771
Fontaine en alcove avec un ange

Fontaine composée d’une alcôve et d’une vasque sculptée de profonds godrons et d’une frise de cartouches fleuris en bordure supérieure, reposant sur un culot mouluré et sculpté de volutes. Le socle de la sculpture qui s’insert dans l’alcôve, est orné d’une agrafe de feuille d’acanthe et d’enroulements. La sculpture représente un enfant à la chevelure bouclée accroupi sur une coquille, entouré de deux dauphins de style Louis XIV que sa main gauche vient caresser. De sa main droite, l’enfant retient un pan de sa cape au dessus de sa tête, qui retombe délicatement sur une partie de son bras et de ses hanches, donnant ainsi davantage de mouvement au subtil déhanché existant. La composition de cette sculpture est faite de courbes et de contre-courbes, avec un soin particulier apporté au traitement des surfaces, tantôt lisses (surtout sur la chair de l’enfant), tantôt striées (les écailles des dauphins, la coquille) dans un souci d’élégance, de naturel et de vivacité. L’alcôve, qui met en valeur la sculpture, comporte une élégante décoration de moulurations, de frise de perles et de fleurs oblongues dans les écoinçons. Elle est coiffée par une gaine à la terminaison en volute, décorée d’une couronne de lauriers et rubans, dont le tablier présente un masque de faune riant, faisant écho au sourire de l’enfant. De part et d’autre, des chapitaux de colonnes cannelés terminés par une frise de modillons. La sculpture centrale a été réalisée en plâtre ancien, l’entourage formant l’alcôve étant récent, moulé en plâtre à partir de l’alcôve du château du Comte de Chavagnac. La vasque et le socle de la sculpture ont été réalisés en pierre de cortone qui est une pierre marbrière.

Ref.9452
Lavabo en pierre de Senlis

Lavabo en pierre de Senlis, d'époque XIXème siècle.

Ref.03147
"Cacatoès" plat émaillé par T. Soyer

Ref.11547
Grande banquette ancienne de style Louis XV en bois doré

Cette belle banquette fut réalisée en bois doré au XIXe siècle. Son ornementation est caractéristique du style Louis XV avec un jeu de courbes et contre-courbes, des coquilles stylisées, des rinceaux végétaux et des feuilles d'acanthe formant des volutes. Garniture moderne.

Ref.17485
Grand vaisselier ancien de style Néo-Gothique en noyer sculpté à décor de satyres

Caractéristique du style néo-gothique, ce vaisselier en noyer sculpté, date de la fin du XIXème siècle. Le décor de ce meuble à deux corps est réalisé « à la cathédrale ». Il est orné de colonnettes sculptées qui rythment le meuble et rappellent les piles des églises et leurs chapiteaux. Des arcatures en plein cintre, des clés pendantes et le célèbre motif dit « en plis de serviette » composent le décor de ce vaisselier qui s’inspire largement du répertoire décoratif de l’architecture gothique. Son originalité réside notamment dans son décor de satyres. Sculptés en bas-relief, on en trouve sur les vantaux de la partie inférieure ainsi qu’au sommet des colonnettes et pilastres. Le style néo-gothique naît en Angleterre à la fin du XVIIIème siècle, mais c’est véritablement au XIXème siècle qu’il prend son essor pour devenir un style majeur en Europe et en Amérique du Nord. Après la redécouverte de l’Antiquité, lors de la Renaissance, l’intérêt se tourne vers d’autres périodes historiques. Alors que Victor Hugo rédige "Notre Dame de Paris", le Moyen-Âge fascine : l’architecture et l’ameublement prennent comme source d’inspiration l'Art Gothique, et notamment le Gothique flamboyant de la fin du XVème siècle. La princesse Marie d'Orléans aura une grande influence sur l'avènement de ce style. Le motif des têtes de satyres fait référence à l’Antique et à la Renaissance, de même que les grotesques qui les entourent. Par ce mélange de références décoratives et historiques, ce meuble exprime bien l’Éclectisme que l’on aime pratiquer au XIXème siècle.

Ref.10859
Paul ROUSSEL (1867-1928) Paire de lampes de style Napoléon III en étain, fonte d'édition E. Soleau et flamme signée Sèvres

Cette belle paire de lampes anciennes fut réalisée vers 1900 en étain. D'inspiration Art Nouveau, elles portent la signature de Paul Roussel, sculpteur, et de Eugène Soleau, éditeur à Paris. Une farandole de putti se déploie le long du col tandis que la panse de chaque lampe est ornée de fleurs en léger relief. Paul Roussel est un sculpteur majeur du tournant du XXè siècle. Né en 1867, il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris où il est l’élève de Jules Cavelier, de Louis-Ernest Barrias et de Jules Coutan. En 1895, il remporte le grand prix de Rome pour le bas-relief "David, vainqueur de Goliath, amené en triomphe à Saül". Il remporte plusieurs médailles aux Salons et expose Hors-Concours à Londres, Bruxelles, Turin, Liège, Amsterdam, Gand. A partir de 1906, il devient membre du jury de l'École des beaux-arts et membre du grand jury du Salon des artistes français. Il obtient de nombreuses commandes de l’État, notamment plusieurs monuments d'importance : "Le Duc d’Aumale", statue en pierre commandée par l’État et conservée à gauche de l’entrée du musée des arts décoratifs de Paris, par exemple. Il est décoré Chevalier de la Légion d'honneur en 1914 et est promu officier le 23 juillet 1920. Eugène Soleau, bronzier, est né à Buenos Aires, Argentine, en 1853. Son atelier était situé au 127 rue de Turenne à Paris. Secrétaire (1885-1889), puis vice-président (de 1895 à 1899) et enfin président (à partir de 1900) du Syndicat des fabricants de bronze, il s'investit, à l'échelle française et internationale, dans la protection de la propriété intellectuelle.

Ref.4288
Cheminée d'époque Louis XV en chataignier avec polychromie bleu ancienne, XVIIIe siècle

Cette cheminée a été réalisée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle en chataignier. Elle présente sur son singulier bandeau mouvementé aux arêtes saillantes ainsi que sur ses jambages des traces de polychromie ancienne de couleur bleu.

Ref.13624
Gabriel VIARDOT (attribuée à), Pendule en forme de pagode avec chien de Fô en bronze, vers 1870-1880

Cette pendule en forme de pagode est très certainement un travail de l'ébéniste parisien Gabriel Viardot (1830-1906), spécialisé dans la création de meubles et d’objets d’art de « genre chinois-japonais ». C'est à partir de l'Exposition Universelle de 1867, où il découvre l'art et l'esthétique du Japon, que Gabriel Viardot décide de se consacrer au « mobilier genre chinois-japonais ». Sa production de meubles caractéristique était réalisée à partir de panneaux laqués et en relief envoyés directement de Chine ou du Japon souvent ornés d’incrustations de nacre du Tonkin. Les meubles étaient par la suite agrémentés par des bronzes d’ornement dont les modèles étaient tous de sa main. Gabriel Viardot participe aux nombreuses expositions qui marquent la scène artistique de la seconde moitié du XIXe siècle. Chacune de ses participations est couronnée de succès, il remporte en effet à l'Exposition Universelle de 1878, une médaille d’argent,puis à celles d'Anvers en 1885, de Paris en 1889 et 1900, une médaille d'or. Fort de son succès, l’entreprise Viardot employait au milieu des années 1880, entre 90 et 100 ébénistes et sculpteurs, formés par lui-même. Il employait également, une vingtaine de sous traitants. En 1885, suite à sa participation à l’Exposition d’Anvers, il est fait Chevalier de la Légion d’honneur. Il réalise ici une très belle pendule prenant la forme d'une architecture japonaise au toit en pagode, sur le montant de laquelle un superbe dragon en bronze est enroulé. Sur la droite, un très grand chien de Fô également en bronze semble descendre du toit et se retient à un piédestal orné d'entrelacs japonais juxtaposant la pendule. La qualité exceptionnelle des bronzes poli vernis ainsi que la forme spécifique de ce grand chien de Fô que l'on retrouve sur des meubles portant la signature de l'artiste (voir Ref 11321 par exemple), prouvent l'attention extrême portée à la réalisation de cette pendule par Gabriel Viardot.

Ref.13857
Salon de jardin en pierre composite de style rocailleur

Ref.14782
Pièce de boiserie de style Napoléon III en acajou

Ref.14912
Baignoire en zinc

Ref.5373
Cheminée de style Louis XVI en marbre Brocatelle à coins arrondis ornée d'un tournesol

Ref.5726
Cheminée de style Louis XV en pierre

Ref.15526
Trumeau de style Louis XVI avec miroir au dessus en demi-rond

Ref.15582
Plaque de cheminée de style Louis XV avec représentation d'Apollon

Ref.15625
Plaque de cheminée à l'Appolon du Belvédère

Cette petite plaque représente la sculpture de l’Apollon du Belvédère, une sculpture grecque connue notamment par sa copie romaine en marbre datant du IIe siècle après Jésus-Christ. Sur cette plaque, la figure de l’Apollon du Belvédère y est représentée à l’identique dans la même position et avec les mêmes habits. Ici, l’Apollon s’inscrit dans un décor architectural riche et détaillé.

Ref.15647
Trumeau doré d'époque Louis Philippe décoré de fleurs.