Ref.10292
Paire de vases en fonte de style Louis XVI avec leurs socles d'origine

Ces vases d'ornement en fonte ont été réalisés au XXè siècle. De style antiquisant, on peut voir, sur un pied de base circulaire, une colonne cannelée à décor de pointes d'asperges. Autour de celle-ci se détache une guirlande de feuilles de laurier, qui retombe en quatre endroits en bouquet. Au dessus de la colonne se trouve le vase, un cratère, lui aussi entouré d'une guirlande florale (ici des feuilles de chêne). Le cratère est orné de médaillons, des visages féminins de profil, à l'antique.

Ref.03169
Trois sellettes provenant d'un exceptionnel ensemble mobilier réalisé par Moïse Michelangelo Guggenheim pour le Palazzo Papadopoli de Venise, Italie

Ces sellettes sont constituées d’un corps plein fuselé vers le bas qui repose sur une base carrée. Leur face principale est un panneau largement sculpté. Des rinceaux végétaux, des entrelacs et des trophées floraux sont sculptés en bas-relief sur un fond bouchardé. Au centre prend place un élément ovoïde godronné où est figuré un mascaron se détachant sur un motif de cuir enroulé. Cette tête est issue du répertoire des motifs grotesques de la Renaissance et du XVIè siècle. Les côtés des sellettes sont décorés de panneaux moulurés agrémentés de motifs floraux. Dans les photographies anciennes , nous voyons ces sellettes en situation, dans le Salone delle Quattro Porte du Palazzo Papadopoli. D’un côté de la pièce, elles sont situées de part et d’autre du grand vaisselier d’apparat. Elles sont alors le support de grands bustes sculptés. De l’autre côté de la pièce, elles soutiennent des vases à anses et sont placées de part et d’autre de la grande cheminée.

Ref.17406
Belle table de style Néo-Renaissance en noyer sculpté à décor de lions et d'animaux mythiques

Cette somptueuse table à dîner en noyer sculpté fut réalisée à la fin du XIXème siècle et appartient au style Néo-Renaissance . Le piétement de la table et la ceinture de la table sont entièrement sculptés. La frise autour de la table est constituée de longues volutes à feuilles, et dans chaque coin on trouve une tête de lion. Le piétement est encadré de quatre monstres fantastiques avec un corps et une tête de lion, des ailes, des cornes de bélier, et une poitrine féminine. On retrouve des motifs antiques, caractéristiques de la Renaissance, comme les têtes de soldats romains et le vase antiquisant situé au milieu de l'entretoise. On remarque aussi des motifs de grotesque et de nombreux ornements végétaux. Le XIXème siècle est connu dans les arts décoratifs comme le siècle de l'éclectisme, au cours duquel on revisite les styles des siècles passés et on reprend différents éléments pour créer des objets et des meubles totalement novateurs. On retrouve des styles particulièrement historicistes, comme le style Néo-Gothique , le style « néo-classique », et le style Néo-Renaissance . L'hôtel de ville de Paris est un exemple du style Néo-Renaissance français. Ces styles historicistes se développent d'abord en architecture, puis dans les intérieurs, pour le mobilier et les objets d'art. Ainsi, on retrouve le style Néo-Renaissance appliqué à des tables comme celle-ci, voire à des salles à manger entières.

Ref.11422
Paire de sellettes de présentation, d'inspiration extrême-orientale

Cette paire de sellettes japonisante a été réalisée au XIXe siècle. Le plateau circulaire est souligné en ceinture de plaques en bronze à décor ajouré de motifs chinoisant. Elles reposent sur quatre pieds galbés de section carrée, sommés par des têtes d'éléphants en bronze et terminés par un enroulement en bronze.

Ref.10958
Pendule de style Napoléon III, en porcelaine bleu nuit de Sèvres et bronze doré

Pendule en porcelaine bleu nuit de Sèvres et garniture en bronze doré, réalisée au XIXe siècle. Modèle aux amours, au cadran émaillé blanc à chiffres romains orné d'un angelot, deux têtes de bélier sur les côtés et deux vases couverts décorés de scènes galantes. Cadran signé "Au vase de Sèvres 15 Bd Montmartre Paris".

Ref.14826
Environ 75 m² de parquet Versailles en chêne, XVIIIe siècle

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Louis-Édouard LEMARCHAND - Bibliothèque basse Napoléon III Vers 1850

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Ref.10942
BACCARAT, Paire de vases aux échassiers, vers 1880

Cette paire de vases au décor d’échassiers fut exécutée par la cristallerie Baccarat vers 1880. Fondée sous Louis XV, la manufacture de cristal française Baccarat fit montre de son excellence aux Expositions Universelles tout au long du XIXe siècle. À la fin du XIXe siècle, elle créa cette paire de vases en verre opalin, verre laiteux et translucide, au décor vert et doré. Ces deux vases adoptant une forme de balustre sont d’une grande qualité d’exécution. Japonisant, leur décor présente deux couples d’échassiers, dont les positions variées donnent vie au paysage aquatique qui les entoure. À la base de chaque vase, pour représenter la terre, le décor est rehaussé de vert, tandis que tous les détails sont réalisés à l’or. Le dégradé de ces teintes met en valeur la blancheur et la translucidité du verre. L’influence des estampes japonaises est perceptible dans le thème, ainsi que dans la manière de construire l’espace et de représenter le paysage et les animaux. La galerie Marc Maison possède une autre paire de vases dont les décors émaillés d’or représentent un paysage japonisant à la faune et à la flore extrême-orientales.

Ref.15088
Frères DAUM, vase au lion rampant, vers 1893

Ce vase au lion fut exécuté par la verrerie Daum. Il s’agit d’un modèle qui fut présenté lors de l’Exposition Universelle qui eut lieu à Chicago en 1893, sans base en vermeil. Fondée à Nancy en 1878 par Jean Daum, la verrerie Daum fut rapidement reprise par ses fils, Auguste et Antonin. A partir de ce moment, des créations de plus en plus complexes d’un point de vue technique y furent conçues. Un lion dit « rampant » façon agathe rouge, rehaussé d’or, se détache sur un fond granité rouge, laissant apparaître par endroit une deuxième couche de verre, de couleur verte. L’arrière du vase est entièrement ouvert sur cette deuxième couche granitée verte, ornée de décors s’inscrivant dans un chevron renversé et évoquant l’héraldique. Le col du vase présente le même traitement que le lion. Sa base est en vermeil (argent doré). Le vase est signé « Daum / Nancy / ☨ », sous la base. Les jeux des couches, des couleurs et du rendu des matières font de ce vase un bel exemple de l’excellence de la verrerie Daum dans les dernières années du XIXe siècle. Un autre exemplaire de ce vase est passé en vente chez Tajan en 2015. Celui-ci présente de légères variations dans le creusement du verre. La couche de verre de couleur verte transparaît davantage autour de la figure léonine.

Ref.13494
Henri HUSSON, Adrien HÉBRARD, Remarquable vase en argent massif à décor de sauterelle et feuilles de vignes, vers 1908

Ce très beau vase en argent massif fut exécuté au début du xxe siècle par l’orfèvre Henri Husson (1852-1914) et fondu par la fonderie Hébrard. En témoignent le cachet de la fonderie et la signature « H. Husson » sous la base. On retrouve également le poinçon au monogramme néo-gothique sur le col. Il fut probablement exposé lors des Salons de Paris et de Mulhouse en 1908, où sont mentionnés une « vitrine contenant des objets d’art divers » qui « appartiennent à M. Hébrard fondeur » à Paris, et un « vase en argent », « Propriété de M. A. Hébrard, fondeur d’art » à Mulhouse. Fils de serrurier, Henri Husson (1852-1914) suivit les traces de son père avant de travailler plusieurs années durant comme ferronnier d’art et restaurateur d’œuvres anciennes. Fort d’une formation de dessinateur, il s’inspira de la nature, qui lui fournit ses principaux thèmes, et reproduisit fidèlement plantes et insectes. Ces derniers semblent être moulés sur le vif, tant leur précision est remarquable. Husson était un artiste singulier, qui vécut à l’écart des modes et des courants artistiques de son temps. Néanmoins, son œuvre témoigne d’une certaine proximité avec l’Art Nouveau, le Symbolisme et le Japonisme, qui marquèrent la fin du xixe siècle. Henri Husson exposa au Salon des Artistes français en 1901, puis chaque année jusqu’en 1911. À partir de 1909, le fondeur et éditeur Adrien Hébrard (1865-1937), avec qui il collabora parfois, comme pour ce vase, lui consacra plusieurs expositions dans sa galerie de la rue Royale à Paris. La panse est ainsi ornée de souples branches de vignes, sur lesquelles une sauterelle extrêmement naturaliste s’est posée. Le fond, partiellement texturé, alterne avec des plages lisses et brillantes. Ce décor démontre tout le talent naturaliste de son créateur. Le musée du Petit Palais, à Paris, conserve un vase de Henri Husson exécuté vers 1909, dont le décor végétal naturaliste est très proche de celui de notre vase.

Ref.15539
Lot de 12 m² de parquet point de Hongrie

Ref.5918
Cheminée galbée de style Louis XVI en marbre Arabescato, ornée d'une couronne de laurier