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Ferdinand BARBEDIENNE (1810 – 1892) (Attrib. à) Paire de lampes à décor d'émail cloisonné chinois

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Ferdinand BARBEDIENNE (1810 – 1892) (Attrib. à) Paire de lampes à décor d'émail cloisonné chinois

Réalisée à partir de vases en émail cloisonné chinois, cette rare paire de lampes à la forme galbée est une réalisation française des années 1880. Le travail sur l'émail cloisonné est très recherché, d'une finesse incroyable et forme le corps de chaque lampe. Des petites scènes animalières réalistes se forment dans des cartouches délimités par des formes chantournées décorées de feuillages stylisés. D'une part, des faisans prennent ainsi place dans un paysage lacustre, tandis que sur la seconde lampe se sont des grues. Sur l'envers de chaque lampes, ce sont des bouquets de fleurs variées qui occupent le décor, tandis que de petits papillons et oiseaux s'appuient sur leurs branches. Les couleurs utilisées sont extrêmement variées et vives, avec une profusion de jeux sur les dégradés et se détachent sur un fond bleu uni. Le décor en bronze doré, attribué à Ferdinand Barbedienne, bronzier parisien, est tout à fait exceptionnel. Les bases de chaque lampes sont formées de quatre têtes d'éléphants finement ciselées, reposant sur leurs trompes. Les lampes sont pourvues de leurs globes d'origine à décor de dragon (Baccarat).Ces lampes sont caractéristiques d'une pratique en vogue à la fin du XIXè siècle, issue du goût alors très prononcé pour l'Extrême-Orient, la réutilisation d'éléments authentiquement chinois dans des objets de conception européenne, destinés à prendre place dans les intérieurs les plus somptueux.

Dimensions
Largeur : 18 cm
Hauteur: 85 cm

Ateliers TIFFANY, Lampe de mosquée en verre « favrile », début du XXe siècle

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Ateliers TIFFANY, Lampe de mosquée en verre « favrile », début du XXe siècle

Cette lampe de mosquée fut exécutée par les ateliers Tiffany au début du xxe siècle. Son modèle fut en effet conçu par Louis Comfort Tiffany en 1905. Louis Comfort Tiffany était le fils de Charles Tiffany, le fondateur de Tiffany and Co, grande maison d’orfèvrerie-joaillerie de New York. D’abord peintre, puis décorateur d’intérieur, il s’intéressa ensuite à l’art du verre. En 1893, il fonda une première fabrique de verre connue sous son nom. Il inventa notamment le « favrile glass », terme dérivé de l’anglais « fabrile » (« qui appartient à un artiste ou à son art ») pour essayer de simuler l’effet irisé des verres antiques en donnant un aspect lustré et chatoyant obtenu grâce à l’ajout de sels métalliques dans le verre en fusion. La base, le corps et le couvercle de la lampe sont trois parties distinctes et séparables de l’objet. La base octogonale, en bois ébonisé accueille le pied de la lampe de la même forme ; celui-ci est surmonté d’un chapeau sphérique, lui-même surmonté d’un couvercle assorti. Si, à la base, le verre est mat, les partie supérieure est décorée de motifs lustrés en forme de pétales verts et mauves. Allumée, la lampe diffuse une lumière chaleureuse. Cette réalisation s’inscrit dans la veine Art Nouveau dans laquelle la maison Tiffany s’illustra plus particulièrement à la fin du xixe et au début du xxe siècle. Sa forme se rapproche en effet de celle d’un champignon, tandis que les motifs végétaux qui constituent son ornementation témoignent de l’inspiration naturelle de l’objet. Elle est également révélatrice de la fascination qu’exerçaient sur Tiffany toutes sortes de luminaires, depuis les lampes à huile antiques de Pompéi jusqu’à l’inspiration proche-orientale de cette lampe de mosquée issue des voyages de l’artiste. Plusieurs autres lampes furent exécutées sur ce même modèle. L’une d’elles, très proche de la nôtre, est répertoriée dans l’ouvrage Louis C. Tiffany. The Garden Museum Collection d’Alastair Duncan (p. 317), comme étant présente dans les collections de ce musée.

Dimensions
Hauteur: 22 cm