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Charles Hunsinger (attribuée à), Belle sellette de présentation à décor de marqueterie, vers 1870-1880

Bien que non signée, cette belle sellette de présentation de forme carrée est très certainement un travail réalisé dans les années 1870-1880 par les ébénistes Charles Hunsinger et Charles Wagner en raison du décor de marqueterie caractéristique. En effet, on retrouve sur notre sellette en bois noirci un décor remarquable et très intéressant de marqueterie de bois précieux et ivoire dessinant, sur un fonds à damiers, des cornes d'abondance et couronnes de fleurs. Ces éléments encadrent un médaillon en ivoire recevant les portraits de profil de souverains. De petits animaux viennent également animer la scène, tels qu'un papillon, une libellule ou encore des escargots. Il s'agit là d'un travail extrêmement raffiné et luxueux. Charles Husinger est né à Dossenheim dans le Bas-Rhin, le 4 Février 1823, ce n’est que vers 1859 qu’il commença à être citée dans les Almanachs du Commerce comme fabricant de meubles de luxe et de fantaisie. Il se spécialisa dans la fabrication de meubles en ébène incrustés d’ivoire et de meubles en marqueterie pour corbeilles de mariage. Le 31 Décembre 1872, il forma une société avec Charles Adolphe Frédéric WAGNER, qui dura une dizaine d’années. Durant toute sa carrière, il participa à de nombreuses Expositions Universelles et notamment toutes celles qui eurent lieu à Paris (1865, 1867, 1878 et 1889), et exposa également au Havre. Son travail fut récompensé d'une médaille d’or à Bruxelles en 1881, une médaille de progrès et de mérite à Vienne et une médaille à Londres. Son inventaire après décès, dressé le 23 Mars 1893, montre qu’il travaillait toujours durant ses dernières années de vie, déposant des meubles chez les marchands, bien qu'il avait été admis à liquider judiciairement sa maison de commerce en 1890, en raison d'une liste de créanciers très importante, parmi lesquels on peut notamment citer son ancien associé Wagner. ŒUVRE EN RELATION : HUNSINGER, WAGNER Paris, Cabinet en tilleul sculpté et noirci, marqueterie de diverses essences de bois et os gravé, 1879, Conservé au Musée d’Orsay à Paris.

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Fonderie Ducel, Grand vase aux sirènes, deuxième moitié du XIXe siècle

Ce grand vase d’ornement en fonte de fer fut réalisé dans la deuxième moitié du XIXe siècle par la Fonderie Ducel. La panse reçoit un décor de mascarons retenant des couronnes de fleurs, tandis que les anses prennent la forme de belles sirènes. Son caractère antiquisant rappelle notamment les nombreux vases ornant les jardins du château de Versailles. La fonderie Ducel, fondée par Jean-Jacques Ducel (1801 – 1877), était spécialisée dans la fonte d'art, statues et vases, coulés à partir d'originaux de musée. Très appréciée à Paris au XIXe siècle, la renommée de la fonderie est due à ses nombreuses récompenses aux Expositions Universelles, dont une médaille d'honneur à celle de Londres en 1851 et une médaille de première classe à celle de Paris en 1855. En 1878, elle est rachetée par son concurrent principal, la fonderie du Val d'Osne qui a rassemblé les planches éditées par la fonderie Ducel après le rachat et les a surchargées de la mention « Val d'Osne successeur de ».

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Pare étincelle polychrome de style Louis XV

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Importante paire de paniers de fruits en pierre sculpté

Cet ensemble d’ornements de jardin, très imposant par ses dimensions, a été réalisé à la fin du XIXe siècle. Il s’agit de deux gros paniers tressés de forme ovale très richement garnis de fruits et de quelques fleurs. Nous pouvons citer par exemple de l’ananas, du raisin ou encore des tournesols. La notion d’opulence était d’ailleurs particulièrement recherchée par l’artiste puis qu’il a fait déborder sur les bords du panier certains végétaux. L’ensemble a gardé une jolie patine, en partie recouvert de mousse, renforçant ainsi le coté naturaliste de l’ensemble.

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Paire de chenets aux visages

Ces deux hauts chenets sont couronnés d’un petit chapiteau et de visages sculptés en bas-relief. Ceux-ci se prolongent par un long cou s’évasant vers sa base et s’élargissent davantage avant de retomber sur deux pieds séparés par deux arcs.

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Cheminée de style Louis XVI en marbre de Carrare ornée d'une couronne de laurier