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Paul ROUSSEL (1867-1928) Paire de lampes de style Napoléon III en étain, fonte d'édition E. Soleau et flamme signée Sèvres

Cette belle paire de lampes anciennes fut réalisée vers 1900 en étain. D'inspiration Art Nouveau, elles portent la signature de Paul Roussel, sculpteur, et de Eugène Soleau, éditeur à Paris. Une farandole de putti se déploie le long du col tandis que la panse de chaque lampe est ornée de fleurs en léger relief. Paul Roussel est un sculpteur majeur du tournant du XXè siècle. Né en 1867, il entre à l’École des Beaux-Arts de Paris où il est l’élève de Jules Cavelier, de Louis-Ernest Barrias et de Jules Coutan. En 1895, il remporte le grand prix de Rome pour le bas-relief "David, vainqueur de Goliath, amené en triomphe à Saül". Il remporte plusieurs médailles aux Salons et expose Hors-Concours à Londres, Bruxelles, Turin, Liège, Amsterdam, Gand. A partir de 1906, il devient membre du jury de l'École des beaux-arts et membre du grand jury du Salon des artistes français. Il obtient de nombreuses commandes de l’État, notamment plusieurs monuments d'importance : "Le Duc d’Aumale", statue en pierre commandée par l’État et conservée à gauche de l’entrée du musée des arts décoratifs de Paris, par exemple. Il est décoré Chevalier de la Légion d'honneur en 1914 et est promu officier le 23 juillet 1920. Eugène Soleau, bronzier, est né à Buenos Aires, Argentine, en 1853. Son atelier était situé au 127 rue de Turenne à Paris. Secrétaire (1885-1889), puis vice-président (de 1895 à 1899) et enfin président (à partir de 1900) du Syndicat des fabricants de bronze, il s'investit, à l'échelle française et internationale, dans la protection de la propriété intellectuelle.

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Paul SOYER, Garniture de cheminée néo-Renaissance, vers 1875

Cette garniture de cheminée dans l’esprit de la Renaissance fut exécutée par Paul Soyer vers 1875. Paul Soyer (1832-1903) exerça la profession de ciseleur à Paris dès les années 1850. Peu à peu, il s’initia à la technique de l’émail, afin de remplacer les bronzes ornementaux dans le décor du mobilier. Il ouvrit un atelier de graveur-émailleur dès 1861, et apporta alors sa collaboration à des émailleurs et des orfèvres de renom, tels Claudius Popelin, Charles Duron ou Gustave Baugrand. C’est comme collaborateur de ce dernier qu’il obtient sa première médaille de bronze à l’Exposition Universelle de 1867. À la suite de ce succès, il ouvrit un atelier de plus grande envergure, et se spécialisa dans les diverses techniques de l’émail, avec une prédilection pour l’émail peint. Il participa à toutes les Expositions Universelles françaises et étrangères, ainsi qu’aux Expositions de l’Union Centrale des Beaux Arts appliqués à l’Industrie. Régulièrement récompensé, notamment par une médaille d’or en 1878, il fut hors concours et membre du jury à partir de 1889, date à laquelle il reçut la Légion d’Honneur. Sa production, très variée, comprend aussi bien de petites décorations pour la bijouterie que de véritables tableaux en émail, ainsi que des objets d’art émaillés pour l’orfèvrerie et des plaques destinées à l’ébénisterie. Émule de Popelin, il resta fidèle à l’art de la Renaissance et du début du xviie siècle, affectionnant, entre autres, la technique des émaux polychromes associée à la grisaille, et celle du camaïeu or.

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Paire de Lampes à Huile en Faïence de Satsuma et Globes en Opaline de Baccarat – Seconde Moitié du XIXe Siècle

Superbe et rare paire de lampes à huile japonaises datant de la seconde moitié du XIXe siècle. Les fûts sont constitués de vases en faïence de Satsuma, richement décorés d’émaux polychromes illustrant des scènes de samouraïs avec un raffinement remarquable. Les globes en opaline de Baccarat présentent des décors en relief figurant des dragons, apportant une touche spectaculaire et symbolique à l’ensemble. Cette paire est conservée dans un parfait état.