Ref.0307
Cheminée XVIIIe siècle en deux couleurs de marbre

Cheminée très décorative en deux marbres : Noir de Mazy (plateau, linteau et piédroits) avec des incrustations en panneaux de marbre Rouge Royal. De forme imposante, cette cheminée de style Régence arbore un profil classique avec un plateau à la ligne chantournée

Ref.03194
VIARDOT Gabriel, Cabinet japonisant "Les jeux du cirque"

Ce cabinet signé par Gabriel Viardot est véritablement d'une rare perfection de réalisation. Le décor de ce cabinet, directement inspiré par l'Extrême-Orient, est d'une grande richesse. Ce cabinet est constitué d'une partie basse fermée par deux vantaux. Ces derniers sont constitué par deux panneaux à décor de laque et d'os d'une rare qualité. De provenance japonaise, ils représentent deux hommes effectuant les jeux du cirque. L'un joue avec plusieurs toupies tandis que l'autre joue du shamisen tout en tenant un arbre à oiseaux en équilibre sur son front. La partie haute du meuble est constituée de différentes tablettes placées de façon asymétrique, caractéristique principale des meubles japonisant. Une de ces tablettes est soutenue par une grue de bronze montée sur une tortue. Il s'agit d'un motif que nous pouvons retrouver fréquemment sur les meubles de Gabriel Viardot. Enfin, un petit caisson est fermé par un vantail orné de deux japonais réalisés en bas-relief de bronze. Gabriel Viardot nous montre ici un meuble luxueux, d'une grande richesse et d'une perfection d'exécution.

Ref.13792
Pare-étincelle de style Louis XV avec un décor de torche

Ce pare-étincelle de style Louis XV en bronze doré, réalisé au XIXe siècle, présente un décor richement orné s’inscrivant dans un cadre très chantourné. Entouré de feuilles d’acanthe, le centre de l’écran présente un motif de torche, autour de laquelle s’enroule un ruban et des motifs végétaux. Le décor surmontant le pare-étincelle est légèrement asymétrique. Le pare-étincelle repose sur quatre pieds recourbés, les deux avant en motif de feuille d’acanthe.

Ref.14785
Petit plaque de style Louis XV au pot à feu et chocolatière

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Cheminée de style Louis XVI en marbre Arabescato au bandeau galbé et décoré d'une couronne de laurier

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Émile HÉBERT, École de filles, 1871

Ce bas-relief en bronze fut exécuté en 1871 sur un modèle conçu par le sculpteur Émile Hébert. Émile Hébert (1828-1893) apprit la sculpture d’abord auprès de son père, Pierre Hébert (1804-1869), puis avec Jean-Jacques Feuchère (1807-1852). Il participa assidument aux Salons entre 1849 et 1893 et ses œuvres furent exposées aux Expositions Universelles, notamment celles de 1855 à Paris et de 1873 à Vienne. Le sculpteur donne à voir une scène étonnante, constituant une véritable allégorie morale humoristique. Le bas-relief représente la porte d’une école de filles, forcée (le pêne est encore sorti de la serrure) par une figure décharnée évoquant la mort ; celle-ci tient un arc et des flèches, qu’elle vient probablement de prendre à l’Amour, angelot éploré, délaissé et abandonné à la porte, tandis que la mort s’apprête à pénétrer dans le bâtiment. L’école est rapprochée d’une prison, puisque les jeunes filles sont gardées derrière des barreaux. La morale de la scène est donnée par une inscription : « AINSI SERONT TRAITES TOUTS [sic] RODEURS TEME/RAIRES ». Il semblerait donc que l’Amour symbolise les jeunes gens qui auraient pu vouloir rôder autour des jeunes filles pour les séduire, ainsi prévenus du sort qui les attend. L’œuvre est signée et datée sur le bord inférieur. Le Detroit Institute of Art possède une version en terre cuite de cette œuvre. À la fois dans l’esprit et dans l’esthétique, celle-ci est caractéristique de l’œuvre d’Émile Hébert. La présence de jeunes filles confrontée à la mort rappelle en effet sa statue Et toujours ! Et jamais !, memento mori ou retrouvailles de deux amants dans la mort où l’effroi se mêle à la volupté, une œuvre tout aussi mystérieuse et riche d’interprétations conservée au musée des Beaux-Arts de Montréal.