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(7 Objets)

Ma sélection (7 Objets)


Grand vaisselier ancien de style Néo-Gothique en noyer sculpté à décor de satyres

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Grand vaisselier ancien de style Néo-Gothique en noyer sculpté à décor de satyres

Caractéristique du style néo-gothique, ce vaisselier en noyer sculpté, date de la fin du XIXème siècle. Le décor de ce meuble à deux corps est réalisé « à la cathédrale ». Il est orné de colonnettes sculptées qui rythment le meuble et rappellent les piles des églises et leurs chapiteaux. Des arcatures en plein cintre, des clés pendantes et le célèbre motif dit « en plis de serviette » composent le décor de ce vaisselier qui s’inspire largement du répertoire décoratif de l’architecture gothique. Son originalité réside notamment dans son décor de satyres. Sculptés en bas-relief, on en trouve sur les vantaux de la partie inférieure ainsi qu’au sommet des colonnettes et pilastres. Le style néo-gothique naît en Angleterre à la fin du XVIIIème siècle, mais c’est véritablement au XIXème siècle qu’il prend son essor pour devenir un style majeur en Europe et en Amérique du Nord. Après la redécouverte de l’Antiquité, lors de la Renaissance, l’intérêt se tourne vers d’autres périodes historiques. Alors que Victor Hugo rédige "Notre Dame de Paris", le Moyen-Âge fascine : l’architecture et l’ameublement prennent comme source d’inspiration l'Art Gothique, et notamment le Gothique flamboyant de la fin du XVème siècle. La princesse Marie d'Orléans aura une grande influence sur l'avènement de ce style. Le motif des têtes de satyres fait référence à l’Antique et à la Renaissance, de même que les grotesques qui les entourent. Par ce mélange de références décoratives et historiques, ce meuble exprime bien l’Éclectisme que l’on aime pratiquer au XIXème siècle.

Dimensions
Largeur : 198 cm
Hauteur: 274 cm
Profondeur : 63 cm

F. Barbedienne (Attr. à) - Cache-pot à décor d'émail cloisonné chinois monté en bronze doré

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F. Barbedienne (Attr. à) - Cache-pot à décor d'émail cloisonné chinois monté en bronze doré

Ce très beau cache pot a été réalisé dans les années 1880 très certainement par Ferdinand Barbedienne (1810 – 1892) bronzier-éditeur et fondateur de la maison Barbedienne, à partir d'un vase en émail cloisonné chinois dont le travail très recherché est d'une très belle finesse. Ainsi, des bouquets de fleurs de couleurs variées et caractéristiques de la flore asiatique occupent le décor sur un fond bleu uni marqué par des frises dans les parties supérieure et inférieure. Ce vase après sa création a été monté en bronze dans un atelier français tel que celui de F.Barbedienne dont le travail du bronze était tout à fait exceptionnel et original, comme c'est le cas ici. La base est ainsi formée de trois têtes d'éléphants finement ciselées, reposant sur leurs trompes, et entre lesquelles s'épanouissent des branches de cerisier en fleur. Les trois têtes d'éléphant formant ainsi les pieds sont surmontées de montants auxquels sont suspsendus des anneaux. Cette oeuvre est caractéristique d'une pratique en vogue à la fin du XIXe siècle, issue du goût alors très prononcé pour l'Extrême-Orient : la réutilisation d'éléments authentiquement chinois dans des objets de conception européenne, destinés à prendre place dans les intérieurs les plus somptueux. La Maison Barbedienne est une célèbre fonderie du XIXe siècle, qui atteint rapidement une grande renommée pour ses éditions de statues et d’objets d’art. Atelier de bronze, l’entreprise travaille cependant avec d’autres corps d’artisanat, et associe son nom à des œuvres d’une grande diversité, notamment dans l’ameublement. Présente à toutes les Expositions Universelles de son temps, la Maison Barbedienne fut régulièrement distinguée par des récompenses, notamment lors de l’Exposition Universelle de 1855 où elle reçut la Grande Médaille d'Honneur.

Dimensions
Largeur : 32 cm
Hauteur: 32 cm

La Harangue de Marc Antoine, seconde moitié du XIXe siècle

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La Harangue de Marc Antoine, seconde moitié du XIXe siècle

Ce tableau représentant la harangue de Marc Antoine sur le corps de Jules César fut exécuté dans la seconde moitié du xixe siècle, après 1879. La scène de notre tableau se déroule dans les jours suivant l’assassinat de César, en 44 avant J.-C. Une vingtaine de sénateurs conjurés l’avaient alors frappé de leur arme. À la suite de l’évènement, Rome fut plongée dans le trouble. Tandis que le Sénat cherchait à préserver la paix, les funérailles de César, ici représentées, ajoutèrent au désordre public : si, dans un premier temps, le peuple sembla vouloir se rallier aux conjurés, l’exposition du corps sur la place publique, la harangue de Marc Antoine et la lecture du testament de l’ancien consul renversa la situation. C’est le moment ici représenté, qui est relaté par plusieurs auteurs du monde antique, notamment Suétone et Appien d’Alexandrie, relayés par Shakespeare. Le cadre architectural, imposant, est structuré par un immense escalier et de monumentales colonnes, témoignant à la fois de la puissance de l’Empire romain et de celle de César, qui s’était hissé à sa tête. Le lit funéraire en occupe une place centrale, accueillant un corps inanimé, pâle, mais digne. Le peuple en deuil, venu se lamenter sur la dépouille du grand homme, forme une grande diagonale se fondant dans l’ombre à l’arrière-plan, où elle semble se prolonger indéfiniment. La diversité des personnages, leur nombre, la variété de leurs gestes et de leurs expressions manifeste la présence du peuple romain tout entier, venu rendre hommage au consul. À droite, Marc Antoine brandit la toge ensanglantée de l’ancien consul. La scène semble tirée de la tragédie de Shakespeare, dans laquelle Marc Antoine descend de sa tribune et invite le peuple à se retrouver autour de César pour procéder à la lecture de son testament. Suétone décrit quant à lui son bûcher élevé sur le Champ de Mars : il est étendu sur un « lit d’ivoire couvert de pourpre et d’or » avec, à proximité, le « vêtement qu’il avait lorsqu’il fut tué ». Le peintre s’appliqua en outre à décrire le « défilé de tous ceux qui voulaient apporter des offrandes ». C’est Appien d’Alexandrie qui mentionne Pison, exécuteur testamentaire de César, qui insista pour rendre la lecture de son testament et ses funérailles publiques. Pison pourrait être l’homme descendant les marches en haut à droite, un rouleau de parchemin à la main. Chez Appien, après que le corps fût porté sur le forum, Marc Antoine fit une lecture animée de ses décrets, puis, laissant libre cours à sa douleur, « découvrit le corps de César, il agita sa robe […], qui était déchirée par les coups de poignard qu’il avait reçus, et encore toute sanglante ». Quoique partisan du pathétique, le peintre ne représenta pas le visage de César défiguré par les blessures, comme il le fût selon le récit de Plutarque. Outre l’architecture et la volonté de respecter des textes, le goût pour l’historicisme de l’artiste transparaît dans l’ajout de brûle-parfums ainsi que dans le rendu des vêtements. D’après les sources antiques, le tumulte provoqué par les funérailles est tel, qu’il aboutit à la formation d’un bûcher spontané, le peuple ne pouvant se mettre d’accord sur un autre emplacement et le risque d’incendie étant plus limité sur le forum. Le peuple voulut ensuite venger César en incendiant les maisons des conjurés. Le moment représenté est ainsi un moment de bascule, entre approbation des meurtriers et deuil, et entre deuil et vengeance, un sommet de tension et d’expressivité. Le célèbre peintre d’histoire allemand Karl von Piloty exécuta un Assassinat de Jules César qui pourrait constituer le préliminaire de notre œuvre. Quoique moins célèbre que celui de l’assassinat de Jules César, le sujet de la harangue de Marc Antoine connut un regain d’intérêt au xixe siècle. Ainsi, Georg Edward Robertson (1864-1926) donna vers 1894-1895 une Oraison funèbre de Marc Antoine sur le corps de César conservée dans les collections des musées d’Hartlepool dont la composition reprend les mêmes éléments que notre toile : le cadre architectural imposant évoquant la Rome antique ; la foule endeuillée ; le corps étendu devant tous ; Marc Antoine, enfin, plaidant en faveur de César et de son camp, contre celui des tyrannicides. Cette œuvre magistrale représente ainsi un sujet plus méconnu que celui de l’assassinat de César, mais tout aussi fécond en matière d’expressivité et de volonté de représenter l’histoire, s’inscrivant profondément dans le siècle qui est le sien.

Dimensions
Largeur : 227 cm
Hauteur: 161 cm