menu
Menu
account_box
Catégories
Contact
email Send us a message

Nous contacter

phone Par téléphone

+33 (0)1 42 25 12 79
Mar. - Sam., de 14h à 19h
+33 (0)6 60 62 61 90
Tous les jours, de 9h à 19h

email par Email

Plans & Adresses: contact@marcmaison.com

share Let's get social

Langue
Et aussi...
Ma sélection
(0 Objets)

Style Napoléon III / Ref.13617

Louis-Robert CARRIER-BELLEUSE (1848 - 1913) et FAÏENCERIE DE CHOISY LE ROI (1863 - 1938) : "Hercule et Omphale" (1898)

Dimensions
Largeur : 23cm
Hauteur: 52cm

Époque et provenance:
Signé sur la base : « Louis Carrier-Belleuse » ; Marque en dessous 'Hte B et Cie Choisy France'

Statut:
Une restauration sur un des visages ( invisible).


Présenté au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de 1898, sous le numéro 4060, avec trois autres vases dont 'Sauve qui peut !'

Ce vase en grès repose sur un socle orné de deux putti accompagnant Hercule, représentés en ronde-bosse. Ce dernier soutient tout le vase, grâce à sa force légendaire. Il tient celui-ci avec son bras droit, sa tête et sa jambe droite, pliée sur son autre jambe. Hercule a le visage d’un vieil homme barbu, mais il n’a en rien perdu de sa force : la musculature est très développée, lui donnant un aspect monumental. Il est étendu sur la peau du lion de Némée. Toute la base du vase, à l’exception des deux putti, est d’une couleur brunâtre. Cette couleur est aussi celle de la partie basse du vase qui se dégrade, devenant un bleu céleste dans la partie haute. Omphale prend place sur la panse du vase. Alors que son corps est figuré en bas-relief, son buste et sa tête se détachent du fond pour devenir une sculpture en très haut-relief. Elle est étendue sur un drapé et, de sa main droite, désigne la massue qu’elle tient dans sa main gauche. Il s’agit de la massue d’Hercule. Son sourire narquois, dirigé vers Hercule, laisse entendre qu’elle l’a sournoisement volée à notre héros. Sur les anses du vase sont assis deux putti qui adoptent une position complexe. Leur main droite semble soutenir la lèvre du vase, sur laquelle vient prendre place un couvercle. Les motifs sont réalisés en pâte sur pâte. Ce procédé, mis au point à la Manufacture de Sèvres vers 1848 était habituellement utilisé par des sculpteurs, ce que Louis Carrier-Belleuse était. Il consiste à appliquer des motifs généralement blancs sur un fond coloré.

LOUIS-ROBERT CARRIER-BELLEUSE  (1848-1913)

Au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de 1896, Louis Carrier-Belleuse présente deux vases en plâtre intitulés Hercule et Omphale et Sauve qui peut !. Au Salon de 1898, ces deux vases réapparaissent, cette fois en grès, avec deux autres vases : Enfants et papillons et Musique. Ces quatre vases sont présentés sous le même numéro (n° 4060) et dans la même vitrine. Trois des quatre vases ont été reproduits, en 1900, dans la revue La Décoration ancienne et moderne. Enfants et papillons a été acquis en 2003 par Musée du Petit Palais, à Paris, et il est un des rares exemples de vase de ce créateur conservé dans une collection publique française. La même année, il présente un cinquième vase, sous le numéro 4059, intitulé L’agriculture.

Fils du sculpteur Albert-Ernest Carrier-Belleuse (1824-1887) dont il fut l’élève, Louis Carrier-Belleuse, suivit les leçons de Gustave Boulanger et d’Alexandre Cabanel à l’école des Beaux-Arts. Il débuta comme peintre au Salon de 1870 et exposa des sculptures à partir de 1889. Il s’intéressa très tôt aux arts industriels : pendant quelques années, il travailla auprès de son père à la Manufacture de Sèvres, qui en était le directeur artistique depuis 1875. En 1877, il acquit auprès de Théodore Deck une première expérience du travail de la céramique et participa au concours de Sèvres en 1882 en envoyant un Projet de jardinière. Par la suite, il devint directeur des travaux d’art de la faïencerie de Choisy-le-Roi, à laquelle il fournit de nombreux modèles. Il obtint une médaille en 1896, dans la section d’art appliqué, année où il présente les deux vases en plâtre. Il exposa pour la dernière fois en 1912.
En tant que directeur artistique de la faïencerie de Choisy-le-Roi, il conçut de nombreux modèles, dont ce vase fait partie. Fondée en 1805 par MM. Valentin, Melchior et Nicolas Paillart dans l’ancien petit château de Choisy-le-Roi, la manufacture devient la propriété de Valentin Paillart et d’Hippolyte Hautin en 1824. En 1836, avec le départ de Valentin Paillart, la faïencerie devient la propriété d’Hippolyte Hautin et de Louis Boulenger. À partir de cette date, la faïencerie de Choisy-le-Roi sera une affaire de famille. En 1863, Hippolyte Boulenger succède à son oncle Louis à la tête de l’entreprise. Il en restera le seul propriétaire jusqu’en 1878. C’est sous sa direction que la manufacture connaît une extension considérable. Cette même année, il décide de transformer la manufacture en une société en commandite par actions : la « Société Hte Boulenger et Cie » est née. Hippolyte Boulenger en sera le seul gérant jusqu’à sa mort, en 1892. À cette date, c’est son fils, Paul, qui reprend l’affaire. C’est avec lui que travaillera Louis Carrier-Belleuse. 

Hercule est sans aucun doute le plus populaire des héros de la Mythologie gréco-latine. Sur le vase, on retrouve deux de ses attributs : la massue  et la peau du lion de Némée. Ce lion était une bête redoutable qui terrorisait la vallée de Némée. Hercule, après avoir vainement essayé d’abattre de ses flèches et de sa massue l’animal, finit par l’étrangler de ses propres mains. Il l’écorcha et se revêtit de sa peau qu’aucune flèche ne pouvait transpercer. Ce combat est le premier des Douze Travaux.
Après avoir effectué les Douze Travaux, Hercule regagne Thèbes. C’est là qu’il gagne un concours à l’arc sur le roi Eurytos. Malgré la promesse du roi de lui remettre sa fille s’il était vainqueur, Hercule ne reçut pas Iole. Furieux, il tua Iphitos, le fils du roi. Hercule alla alors consulter l’oracle d’Apollon, qui lui conseilla de se vendre comme esclave à la reine de Lydie, Omphale, afin de se purifier du meurtre. La reine imposa au héros un certain nombre de tâches, qu’il accomplit avec éclat. Ainsi, il débarrassa la région de deux Cercopes pillards réputés pour leur cruauté, de Sylée, qui forçait les étrangers de passage à cultiver ses vignobles avant de les tuer ; il fit la guerre aux Lydiens d’Itone, qui dévastaient les terres d’Omphale, récupéra leur butin, puis rasa la ville. Enfin, il mit à mort un immense serpent qui dévorait hommes et troupeaux. Séduite par la valeur et aussi par la beauté de son esclave, Omphale lui accorda la liberté et l’épousa.

Prix: sur demande

Merci de nous contacter pour plus d'informations.
Demander le prix