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Style Autre / Ref.14000

Ferdinand GUELDRY, Une Régate à Joinville. Le Départ, 1881

Dimensions
Largeur : 259cm
Hauteur: 188cm
Profondeur : 22cm
Largeur intérieure : 200cm
Hauteur intérieure : 128cm

Époque et provenance:
XIXe siècle

Statut:
Bon état

Une Régate à Joinville. Le Départ est une huile sur toile qui fut exécutée par le peintre Ferdinand Gueldry en 1881, et qu’il présenta au Salon de cette même année.

Né le 21 mai 1858 à Paris et mort en 1945 à Lausanne (Suisse), le peintre Ferdinand Joseph Gueldry montra un intérêt précoce pour la peinture. Entre 1874 et 1878, il fréquenta l’atelier de Jean-Léon Gérôme à l’École des Beaux-Arts. En parallèle, il développa sa passion pour l’aviron, sport qu’il pratiquait avec talent. Ainsi, en 1876, il fut cofondateur de la Société nautique de la Marne, à Joinville-le-Pont.

Une Régate à Joinville est, à notre connaissance, son premier tableau important sur le sujet, et le point de départ d’une production centrée sur la représentation de scènes nautiques. Gueldry s’installa alors à Bry-sur-Marne, où il put concilier sa pratique picturale et ce sport. Il devint arbitre international d’aviron et se rendit plusieurs fois en Angleterre dans ce cadre. La critique est enthousiaste : Gueldry parvient à prendre de la distance avec l’enseignement académique de son maître Gérôme et à aller « droit à la nature » (Joris-Karl Huysmans, L’Art moderne, 1902, p. 208).

Par la suite, Gueldry élargit son sujet aux représentations presque documentaires d’intérieurs d’usines et à la vie ouvrière. Il peignit également quelques scènes militaires, des marines, des scènes champêtres, des scènes d’intérieur et de rares portraits. Pendant la Première Guerre mondiale, il chercha à représenter l'horreur des tranchées.

En 1895, il épousa l’une des filles de Richard-Gabriel Morris, promoteur des colonnes qui portent son nom à Paris. En 1908, il fut nommé chevalier de la Légion d’Honneur. Gueldry participa à de nombreuses Expositions Universelles entre 1889 et 1904, et il y remporta plusieurs médailles. En 1912, il concourut aux Jeux Olympiques de Stockholm et fut finaliste dans la catégorie « peinture ».

Lors du Salon de 1881, Une Régate à Joinville était exposée sous le numéro 1061. L’un des commentateurs de l’exposition, Louis Enault, en parle comme d’une « grande scène de canotage, vive et gaie » (Louis Enault, Guide du Salon de Paris. 1881, 1881, p. 16). Dans L’Art et les artistes au Salon de 1881 (Paris, 1881), Maurice du Seigneur précise qu’il s’agit d’« une œuvre qui est tout à fait dans le courant moderne, impressionniste dans le bon sens du mot, réjouissante de tons clairs, harmonieux et ensoleillés, où l’air circule depuis le premier plan jusqu’aux plus lointains horizons. [...] La Régate de Joinville est le point de départ d’un grand talent original ».

Le tableau intégra par la suite la collection de l’industriel et collectionneur Pierre-Yves le Diberder, jusqu’à sa vente en même temps que le reste de sa collection en 2016.

Le peintre affectionnant beaucoup ces sujets, il peignit nombre d’œuvres s’inscrivant dans la lignée de la Régate. En 1883, il représenta notamment le Match annuel entre la Société Nautique de la Marne et le Rowing club, à la suite de la victoire que remporta la première sur le second, lors du match qui les opposa entre Boulogne et Suresnes, le 23 avril 1882. Alors que la Régate à Joinville représente le moment du départ, c’est ici l’arrivée qui est dépeinte, avec la présence d’un arbitre agitant un drapeau rouge à gauche de la toile. Les vainqueurs sont déjà en train de célébrer leur victoire en saluant la foule massée sur le pont, tandis que les seconds sont encore dans le geste de ramer pour dépasser la ligne d’arrivée. Enfin, Gueldry joue du milieu aquatique, et le fait varier selon les situations. L’eau, relativement tranquille avant le départ de la Régate à Joinville, est encore agitée par le passage de l’embarcation des membres du Rowing club dans le Match annuel.

Gueldry ne représenta pas seulement des compétitions. Il s’intéressa également au canotage en tant que loisir, comme le montre sa toile L’Éclusée (1888, musée des Beaux-Arts de Reims). Quelques années plus tard, il reprit le même sujet sur un ton moins populaire, avec L’Écluse de Molesey (1896, musée de Nogent-sur-Marne). Celle-ci est en effet un témoignage du succès du canotage auprès des populations les plus aisées, avec l’embouteillage encombrant une écluse un jour de repos ensoleillé.

La Régate à Joinville est donc le point de départ de nombreuses toiles représentant des scènes de compétitions nautiques ou de canotage. Ferdinand fut extrêmement réputé pour ce versant de son œuvre, et reste connu pour la belle luminosité de ses scènes d’extérieur et sa prédilection pour le milieu nautique.

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