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Style Napoléon III / Ref.03141

Charles-Guillaume DIEHL, Guéridon aux tortues et insectes

Dimensions
Largeur : 46cm
Hauteur: 78cm
Profondeur : 46cm

Époque et provenance:
Après 1878. Paris.

Pieds en alisier, marqueterie de bois divers (amarante, bouleau, ébène des Indes, érable, houx et houx teinté), bronzes patinés et peints, tissus et capitons, miroir.Sur une base triangulaire de bois, un panneau à décor floral marqueté, trois pieds en alisier, courbés, se croisent avec élégance et portent une corbeille polylobée, au dessin particulièrement gracieux. Les côtés curvilignes de la corbeille sont décorés de panneaux de marqueterie de bois aux essences variées, montrant des rameaux de fleurs et de feuillages où virevoltent libellule et papillon et où prennent place des petits insectes en bronze. Le couvercle reprend ce même répertoire naturaliste et végétal en laissant s’épanouir entre les cinq lobes qui le composent une fleur opulente marquetée en plein, dont chaque élément, pétale ou feuille, en suit les courbes. Aux extrémités des trois pieds prennent place des ornements de bronze, eux aussi traités de manière naturaliste : fleurs et feuillages, petits insectes, un gros criquet dont le vérisme est accentué par la coloration des bronzes, donnant des effets de trompe-l’œil saisissants. Cette présence animale n’est pas sans faire penser aux motifs chers aux estampes japonaises. Cette petite table réunit des idées très différentes : des marqueteries, façon XVIIIè siècle, sont combinées à des ornements apparentés aux sculptures d’animaux naturalistes de cette époque. L’exécution des pieds galbés n’était possible qu’après avoir vu les meubles fabriqués par la maison Thonet de Vienne qu’on trouvait dans toutes les expositions mondiales. On connaît de cette table plusieurs versions, dont une conservée au Musée de l’Ecole de Nancy et une autre au Musée d’Orsay à Paris.

La première version, identique à celle-ci, de cette étonnante table à ouvrage fut présenté hors concours à l'exposition universelle de 1878. Le modèle que nous présentons a été réalisé en souvenir de la table présentée alors. Il est difficile d’affirmer qu’elle est « à ouvrage » dans la mesure où le couvercle du coffret est couvert d’un miroir, même si le fond capitonné d’origine peut être utilisé pour piquer les aiguilles. Il s’agit peut-être d’un meuble de coquetterie où placer rubans et objets de parure. Du point de vue de l’usage, cette petite table est donc à placer entre ébénisterie et tabletterie, jouant sur les deux domaines d’excellence de Diehl. La composition et le style du meuble, préfiguration de certaines créations de l’Art Nouveau, étaient absolument révolutionnaires à la date de 1878.
Le fermoir, caché, est tout à fait caractéristique de sa production comme nous le rappelle encore une fois Jules Mesnard : « Un autre des mérites particuliers à M. Diehl, ce sont les fermoirs : meubles et boîtes ne ferment pas au moyen de clefs : la clef peut par une saillie intempestive déparer de belles lignes. M. Diehl ferme et ouvre les coffrets d’un meuble en poussant un ornement qui pourtant à l’air d’être bien à demeure : ce mode de fermeture a l’avantage d’être secret et de donner du fil à retordre aux voleurs et aux indiscrets ».

Prix: sur demande

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