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Henri HUSSON, Adrien HÉBRARD, Remarquable vase en argent massif à décor de sauterelle et feuilles de vignes, vers 1908

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Henri HUSSON, Adrien HÉBRARD, Remarquable vase en argent massif à décor de sauterelle et feuilles de vignes, vers 1908

Ce très beau vase en argent massif fut exécuté au début du xxe siècle par l’orfèvre Henri Husson (1852-1914) et fondu par la fonderie Hébrard. En témoignent le cachet de la fonderie et la signature « H. Husson » sous la base. On retrouve également le poinçon au monogramme néo-gothique sur le col. Il fut probablement exposé lors des Salons de Paris et de Mulhouse en 1908, où sont mentionnés une « vitrine contenant des objets d’art divers » qui « appartiennent à M. Hébrard fondeur » à Paris, et un « vase en argent », « Propriété de M. A. Hébrard, fondeur d’art » à Mulhouse. Fils de serrurier, Henri Husson (1852-1914) suivit les traces de son père avant de travailler plusieurs années durant comme ferronnier d’art et restaurateur d’œuvres anciennes. Fort d’une formation de dessinateur, il s’inspira de la nature, qui lui fournit ses principaux thèmes, et reproduisit fidèlement plantes et insectes. Ces derniers semblent être moulés sur le vif, tant leur précision est remarquable. Husson était un artiste singulier, qui vécut à l’écart des modes et des courants artistiques de son temps. Néanmoins, son œuvre témoigne d’une certaine proximité avec l’Art Nouveau, le Symbolisme et le Japonisme, qui marquèrent la fin du xixe siècle. Henri Husson exposa au Salon des Artistes français en 1901, puis chaque année jusqu’en 1911. À partir de 1909, le fondeur et éditeur Adrien Hébrard (1865-1937), avec qui il collabora parfois, comme pour ce vase, lui consacra plusieurs expositions dans sa galerie de la rue Royale à Paris. La panse est ainsi ornée de souples branches de vignes, sur lesquelles une sauterelle extrêmement naturaliste s’est posée. Le fond, partiellement texturé, alterne avec des plages lisses et brillantes. Ce décor démontre tout le talent naturaliste de son créateur. Le musée du Petit Palais, à Paris, conserve un vase de Henri Husson exécuté vers 1909, dont le décor végétal naturaliste est très proche de celui de notre vase.

Dimensions
Hauteur: 23 cm

Jules Barbe pour Thomas Webb (attribué à), Vase japonisant aux dragons, fin du XIXe siècle

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Jules Barbe pour Thomas Webb (attribué à), Vase japonisant aux dragons, fin du XIXe siècle

Ce vase au décor japonisant en verre opalin doublé fut probablement créé à la fin du xixe siècle, lorsque la vogue des objets extrême-orientaux et des œuvres s’en inspirant était à son pic. Il est attribué à Jules Barbe pour Thomas Webb. Thomas Webb fonda sa société en 1837 à Stourbridge en Angleterre. En 1842, l’entreprise s’appelait T. Webb & Co., avant de devenir Thomas Webb & Sons. Réputée pour ses verres camées, elle fut remarquée par le jury lors de l’Exposition Universelle de 1889 à Paris. Le rapport du jury encensa ses créations : « Il est inutile de revenir sur les qualités remarquables de cette fabrication. Comme toujours, la blancheur et la limpidité du cristal étaient complètes, et son éclat était rehaussé par la taille et surtout par le poli exceptionnel qui la caractérise » (p. 150). Jules Barbe donna plusieurs vases dans le cadre de sa collaboration avec Thomas Webb & Sons. Le décor de celui-ci est des plus travaillés. La panse arrondie présente un subtil dégradé allant du banc laiteux, en bas, au brun soutenu en partie haute. Elle est ornée de deux dragons ondulant parmi les feuilles évoquant l’érable du Japon et de fleurs variées. Le col, droit, s’évase vers le haut ; il est orné de branches et de fleurs de cerisier (sakura) stylisés. Les décors sont réalisés à l’or, avec quelques nuances de gris. L’engouement né dans la seconde moitié du xixe siècle, notamment à la suite de la réouverture du Japon au commerce international et de sa participation à l’Exposition Universelle de 1867, prit le nom de « japonisme ». Celui-ci provoqua une véritable révolution dans l’art occidental, inspirant fortement de nombreux artistes, dans tous les domaines. Cette œuvre témoigne de la forte influence de l’art japonais sur les créations occidentales à la fin du xixe siècle, à la fois dans le sujet (notamment avec les dragons, symboles de force et de pouvoir dans la culture extrême-orientale, et les sakura caractéristiques de sa flore) et dans l’exécution (principalement dans l’absence volontaire de profondeur, caractéristique de l’estampe japonaise).

Dimensions
Hauteur: 29 cm