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Fernand THESMAR, Cache pot en céramique au décor floral en émail appliqué

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Fernand THESMAR, Cache pot en céramique au décor floral en émail appliqué

Cet important cache pot porte le monogramme de l'émailleur André-Fernand Thesmar (1843-1912), et fut réalisé au début de sa carrière d'émailleur quand il découvre l'art de l'émail et commence ses premiers essais dans les années 1870. André-Fernand Thesmar s’adonna tout d’abord à la peinture à l’huile et fut connu comme peintre de fleurs. Il s’était formé au dessin dans une manufacture d’impression sur étoffe de Mulhouse où il avait été placé à quatorze ans pour apprendre le métier de dessinateur industriel. Son maître était peintre de fleurs : il le fit « dessiner et disséquer la plante avec fureur, l’obligeant à une analyse anatomique des formes et à une copie minutieuse de la nature ». Il quitta ce milieu industriel pour venir à Paris en 1860 et se livra à diverses activités. Ce fut probablement pour son talent de peintre que Thesmar fut remarqué en 1872 par Ferdinand Barbedienne. Chez Barbedienne, Thesmar succède à Tard à la direction de la production des émaux. Les réalisations de Thesmar et Barbedienne reflètent l’intérêt qu’ils ont eu pour les techniques et les compositions décoratives de l’émail japonais. C’est en qualité de « coopérateur de la maison Barbedienne » que Thesmar présenta à l’Exposition des Arts Décoratifs de 1874, Un plat représentant un coq de Chine. Au Salon de 1875, il exposa deux grandes compositions en émail sur cuivre. En 1891, Thesmar se tourna vers la décoration de la porcelaine et s’adressa à Charles Lauth qui, depuis 1879, dirigeait la Manufacture de Sèvres. C’est à cette date que la collaboration avec la Maison Barbedienne prend fin. Par la suite, il sera surtout connu pour avoir inventé la technique du « plique à jour », dont de nombreuses pièces sont conservées dans les collections publiques. Il réalise ici, un très beau cache pot pansu à fond marron sur lequel se détache en relief un décor floral, thème privilégié de l'artiste, en émail appliqué. Son étude la botanique lui permet de réaliser des décors dont les spécimens de fleurs sont facilement identifiables. On reconnaît ainsi sur l'une des faces des branches de liseron jaune ainsi que du romarin en fleurs. De l'autre côté il représente une branche de houx. Enfin sur l'ensemble, on distingue des ancolies posées aléatoirement comme si elles tombée en pluie.

Dimensions
Hauteur: 23 cm

Paire de vases en porcelaine Sèvres montés en bronze doré et peints par J. Machereau, vers 1870

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Paire de vases en porcelaine Sèvres montés en bronze doré et peints par J. Machereau, vers 1870

Cette très belle paire de vases couverts en porcelaine provient à l’origine de la manufacture de Sèvres où les blancs ont été achetés en 1869, décorés puis montés en bronze doré par J. Machereau. Ce dernier, désigné comme « peintre décorateur sur porcelaine » dans le Didot Bottin, a exercé entre 1860 et 1877, dans un premier temps associé à Caille au 216 Faubourg Saint-Denis, puis seul à partir de 1867, au 22 Faubourg du Temple. Les archives des achats à Sèvres montrent qu’il avait pour habitude d’y acheter des blancs, qu’il décorait ensuite. Son travail et sa vie sont malheureusement très peu renseignés, on sait néanmoins qu’il participa à l'Exposition Universelle de 1867 à Paris dans la section Céramique et porcelaine, où il reçut une médaille de bronze pour une porcelaine tendre. Puis à celle de 1878 où notre paire de vases fut exposée comme en témoigne la présence de l'étiquette à l'intérieur du couvercle « Machereau Paris. Exposition universelle 1878. 22 Faubourg du Temple ». Exposition pendant laquelle il remporta une médaille d'argent et se fit remarquer par la Royal Society of Arts de Londres pour « les décors exquis » de ses vases, « joliment montés avec des bronzes dorés admirablement assemblés ». L’Univers Illustré souligna également dans sa publication du 22 juin 1878, la présentation d’ «une «étagère bien intéressante » réalisée par l’artiste « qui sait allier avec art la porcelaine tendre et les bronzes dorés ». On retrouve sur ces deux vases ovoïdes le bleu cobalt de la manufacture de Sèvres, notamment aux extrémités, sur le piédouche, le col ainsi que sur le couvercle. Ces parties peintes en bleu sont ornées d'un décor doré d'entrelacs végétalisés. Les vases reposent sur un piétement en bronze doré de forme quadrangulaire. Ils sont ornés dans chaque angle d'un motif carré reprenant des feuilles d'acanthe que l'on retrouve aussi sur les pieds. Une couronne de laurier joint le vase et son piétement. Quant au couvercle, on retrouve sur son extrémité une frise de palmettes ainsi que sur le sommet une pomme de pin remarquablement ciselée en bronze doré. La panse des vases est tournante permettant ainsi d’admirer facilement les deux faces accueillant des pastorales. En effet, sur l’intégralité de la panse des vases et sur les deux faces, se dévoilent des scènes pastorales automnales caractéristiques du genre au milieu du XVIIIe siècle, encadrées en haut et en bas d'un liseré perlé émaillé blanc. Ces quatre scènes, dans le goût de Jean-Baptiste Huet (1845-1811) ou de Joseph Vernet (1714-1789), se déroulent dans un paysage rural boisé, parfois habité d'une maison en second plan. Les couleurs vives au premier plan s'estompent à l'arrière plan vers des tons pastels et un décor plus flou. Les scènes paraissent se dévoiler dans l'indiscrétion au spectateur, encadrées par de grands arbres mis en avant par rapport aux autres grâce à la précision de leur détails et leurs couleurs plus soutenues. Sur chacune de ces scènes on retrouve une bergère tenant dans une de ses mains son bâton et chaperonnant son troupeau composé de vaches, de chèvres et de moutons en train de s’abreuver au milieu d’un cours d’eau. Elle est, sur deux des scènes, accompagnée d’un homme à cheval se tenant en arrière plan. La liaison ininterrompue entre les deux tableaux se fait par un décor représentant une luxuriante forêt aux couleurs chatoyantes.

Dimensions
Hauteur: 60 cm