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Style Japonisme / Ref.15523

Maison Alphonse GIROUX et Charles FICQUENET : Paire de Vases japonisants

Dimensions
Largeur : 15cm
Hauteur: 41cm

Époque et provenance:
Paris
Vers 1870

Faïence et bronze
Signée « ALPH. GIROUX PARIS », cette paire de vases à la base carrée arbore un décor de fleurs sur fond blanc. Ces végétaux, figurés au naturel, sont représentés dans des couleurs douces, pastels, les pétales de chaque fleur montrant un dégradé délicat allant du rose, du jaune ou du bleu au blanc. Ce décor laisse une place, sur deux côtés, pour les anses, dévoilant ainsi un réel souci du décor. Les arêtes sont soulignées par une bordure à fond bleu sur laquelle prennent place rinceaux et fleurs stylisés. La monture, réalisée en bronze, est faite de deux parties. La première forme la base, les pieds étant représentés par des têtes de dragons. La deuxième partie de la monture forme le sommet du vase. D’inspiration japonisante, ces vases sont issus de la vogue du Japonisme qu’à connu la France dans les années 1860-1870, grâce à l’ouverture du Japon vers l’étranger lors de l’ère Meiji. Cette vogue fut illustrée à merveille par le célèbre « Service Rousseau » du nom du marchand parisien Eugène Rousseau qui le commanda au peintre et graveur Félix Bracquemond.

La Maison Alphonse Giroux était un célèbre magasin de tabletterie et d’ébénisterie situé au 7, rue du Coq-Saint-Honoré, à Paris, dont l’activité s’étendit de 1799 à la fin du Second Empire. Cette maison fut créée par François-Simon-Alphonse Giroux dont les deux fils, Alphonse-Gustave et André, prirent la relève le 19 mai 1838. Dans cette boutique, Alphonse Giroux père vendait des objets de curiosité, de tabletterie et de papeterie, mais également des dessins, tableaux et gravures à la manière d’un marchand-mercier du XVIIIè siècle. Il était surtout marchand mais fit ensuite fabriquer par ses ouvriers une grande partie des objets, l’autre partie étant exécutée au dehors d’après ses dessins. Spécialisé dans la fabrication d’objets raffinés pour cadeaux, il publia en 1827 un Catalogue de l’exposition d’une variété d’objets utiles et agréables offerts pour les étrennes. C’est d’ailleurs dans son magasin que Louis XVIII et Charles X choisissaient les étrennes des jeunes princes. C’est surtout son fils, Alphonse-Gustave qui donna une réelle impulsion à l’entreprise familiale et fit figurer l’entreprise au premier rang des commerces de luxe. En 1857, il transfère la boutique au 43, boulevard des Capucines où il exercera jusqu’en 1867. À cette date, il céda la maison à Ferdinand Duvinage et à Harinkouke. En 1874, la veuve de Ferdinand Duvinage, Rosalie, reprend l’affaire et dépose, en 1877, un brevet d’invention pour un style de marqueterie d’ivoire et de bois précieux d’inspiration japonisante. La Maison sera très influencée par le Japonisme dans les années 1860 et 1870, comme le prouve cette paire de vases. De plus, la monture de bronze est tout à fait similaire aux montures réalisées par la Maison à cette époque. En 1885, la Maison Giroux ferma définitivement ses portes.

Cette paire de vase est un modèle du céramiste Charles Ficquenet, qui travailla à Sèvres, dans les ateliers de Félix Optat Millet.

Prix: sur demande

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